Chaque année, ce sont 2 000 nouvelles personnes qui choisissent de s’établir en Gaspésie. Ce sont des gens natifs de la Gaspésie, de retour dans la région, ou des gens originaires d’ailleurs au Québec ou d’ailleurs dans le monde. Tous ces Gaspésien.ne.s, de souche ou d’adoption, contribuent à rendre la région plus vivante que jamais par leur implication, leur travail et leurs multiples projets. Découvre qui ils sont et pourquoi ils ont choisi la Gaspésie.
«Quand j’ai démarré mon club de course, j’en ai parlé à une seule personne qui connaissait beaucoup de gens dans la communauté de coureurs de ma région. Finalement, on était à peu près une vingtaine pour commencer! J’ai trouvé ça incroyable ce que le bouche-à-oreille pouvait faire. Tout le monde me disait : tu vas voir, la communauté, en Gaspésie, c’est vraiment incroyable, c’est vraiment fort. Et j’ai vraiment réalisé à quel point! »
«J’avais envie de pratiquer mon métier dans un endroit qui n’est pas saturé; j’avais le goût d’amener mes services ailleurs. Et j’ai vu que c’est une profession qui manquait cruellement en Gaspésie.»
«En Gaspésie, je me sens chez moi, je me sens à ma place dans la société. Mes valeurs rejoignent beaucoup plus les valeurs québécoises aujourd’hui. Il y a un côté communautaire très fort, les gens s’entraident beaucoup.»
« On s’est marié à Carleton en 2022 et l’idée est née durant notre nuit de noces, dans les géodomes du mont Saint-Joseph. Parce qu’on regardait en bas et on se disait qu’on serait dont bien ici. Tandis qu’en ville, on commençait à se rendre compte qu’on était toujours à la course. »
« J’étais à ma dernière année de cégep quand j’ai vraiment pris le temps de découvrir la Gaspésie d’un autre côté. À profiter du plein air, notamment, à découvrir tout ce que la région peut nous offrir au niveau de la qualité de vie. »
« À l’époque, quand j’ai commencé à regarder les chiffres, j’ai réalisé qu’on pouvait disparaître un jour. Ç’a été un élément marquant. On perdait environ 1 000 personnes par année, le calcul n’était pas difficile à faire. Pas besoin d’être à 0 pour que ça ne marche pu. Ç’a été une peur qui s’est transformée en défi »
Installée à l'Anse-à-Beaufils, Jessie Trudel-Langlois est bien connue dans la communauté. Membre du comité organisateur de la Saucette au profit d'Opération Enfant Soleil avec ses cousines, à Percé, elle s’est également impliquée auprès du Comité Jeunesse de Cap d'Espoir pendant 5 ans. Plus récemment, elle a mis sur pieds Loisirs Percé, un organisme qui a été créé dans le but de relancer le camp de jour du village, qui était voué à disparaître.
« Plus jeune, il n’y avait pas d’endroit où je me sentais aussi libre qu'à Carleton, chez mes grands-parents. C’est un peu pour ça que je me suis installée dans la Baie-des-Chaleurs. Après mes études, c’était clair que j’allais venir m’y établir, même si j’ai grandi à Matane. » « C’est cliché, mais ici, tout est simple. Il y a une simplicité dans le mode de vie. Les gens sont toujours bienveillants, tout le monde se salue. C’est juste normal. Et les gens sont généreux, à tous les niveaux. De leur temps, de leur énergie, même de leurs biens. L’esprit de communauté est vraiment fort. »
« Pendant un long moment, je m’étais mis dans l’idée que j’allais habiter ailleurs, ailleurs qu’au Québec, même ailleurs qu’au Canada. Je voulais habiter dans une région sur le bord de la mer et dans les montagnes, c’était ça mes critères importants. Quand j’ai finalement mis les pieds en Gaspésie, j’ai découvert que c’était le meilleur de tous les mondes pour moi, parce que je pouvais retrouver tout ce que j’aimais. »
« Plus jeune, il n’y avait pas d’endroit où je me sentais aussi libre qu'à Carleton, chez mes grands-parents. C’est un peu pour ça que je me suis installée dans la Baie-des-Chaleurs. Après mes études, c’était clair que j’allais venir m’y établir, même si j’ai grandi à Matane. » « C’est cliché, mais ici, tout est simple. Il y a une simplicité dans le mode de vie. Les gens sont toujours bienveillants, tout le monde se salue. C’est juste normal. Et les gens sont généreux, à tous les niveaux. De leur temps, de leur énergie, même de leurs biens. L’esprit de communauté est vraiment fort. »
Installé depuis 2 ans à Sainte-Anne-des-Monts, Pierre Beauchamp est nouvellement retraité. Pour lui, l’implication est une belle façon de redonner à la société. « J’ai décidé de m’impliquer pour faciliter mon intégration et pour contribuer, à ma façon, à la communauté qui m’a accueilli. Ça me donne la chance de rencontrer des personnes inspirantes et de développer des liens sincères. Je crois que ça contribue grandement à ma qualité de vie en Haute-Gaspésie! »
« Je n’ai pas le profil de la « gaspésienne typique »; je n’aime pas les poissons, ni les fruits de mer. Les algues, ce n’est pas mon fort. Je ne chasse pas, je ne pêche pas. Je ne suis pas une grande sportive. Moi, ce que j’aime, c’est juste être dehors, pour jouer en famille. C’est cette espèce de légèreté de la vie. Je suis plus du genre à contempler et à trouver que la vie est belle sans avoir besoin de tout avoir. Juste être là et vivre, ça peut être le fun.»
« Je me suis rapidement fait des amis, principalement avec le comité d’accueil des nouveaux arrivants et des rencontres avec les amis de mes amis. La ville ne m’intéresse plus du tout! C’est ici que je me sens à ma place. C’est un endroit paisible, loin du stress, loin du trafic quotidien de la ville. C’est un milieu de vie parfait pour les enfants, c’est un beau cadeau à leur offrir! »
« La nature, les espaces verts, je veux dire, je passe 12 heures par jour dans le bois et je ne me tanne pas. La Gaspésie, pour moi, c’est vraiment ça. Ce que j’aime beaucoup de Sainte-Anne-des-Monts, c’est qu’on est juste à côté du Parc national de la Gaspésie. »
« Mais en Gaspésie, ce n’est pas pareil. Il y a de quoi de spécial, c’est comme magique. Depuis que je suis ici, on dirait que je suis une nouvelle personne. Même mes parents me le disent. On dirait que je suis vraiment plus sociable et plus ouverte. Je me suis recentrée sur ce qui est essentiel. »
« Je me suis beaucoup qualifiée de fille urbaine auparavant. Avec le temps, j’ai réalisé que je n’étais peut-être pas si urbaine que ça et que j’étais vraiment bien dans la nature. »
« Je trouve ça vraiment beau vivre dans un village. Je trouve qu’en ville, par la bande, tu fais juste te regrouper avec des gens qui te ressemblent – des gens qui ont les mêmes intérêts et qui ont un travail similaire au tien. Tandis qu’ici, dans un village, ça force le vivre ensemble, à sortir de notre zone de confort, à être amis avec des gens que tu ne n’aurais pas côtoyé en ville. »
« Au Maroc, j’habitais dans une grande ville. Maintenant, je suis dans un endroit calme, il n’y a pas de pression. J’ai une qualité de vie par rapport à avant. Je trouve aussi qu’ici les gens sont très accueillants, c’est quelque chose de nouveau pour moi. En Gaspésie, je trouve que les gens sont simples. Il n’y a pas de protocole. Tout le monde vit ensemble, simplement. »
« En tant qu’entrepreneur, je me suis rendu compte que la Gaspésie, c’est super fertile pour les entreprises. Il y a une effervescence et une solidarité dans le milieu qui est vraiment incroyable. La communauté est vraiment forte. »
« Moi j’ai voyagé vraiment beaucoup, mais mis à part les beaux paysages et les belles randonnées que je pouvais trouver dans les autres pays, les autres endroits, ici c’est vraiment le fait que tu te crées des vrais amis, pas juste des amis de passage. Ça c’est unique. »
« Ici, on a les grands espaces, la nature, la liberté. Même avec la Covid. Tu sais, qu’on soit en zone jaune, orange ou rouge, on est capable d’aller au mont Sainte-Anne pis de prendre une bonne bouffée d’air. Tu as quand même la liberté de sortir de ta maison et de faire autre chose. »
« C’est sûr que les montagnes avec l’océan, c’est juste féérique. Pis la communauté, aussi. Ici, les gens sont proches. Ils s’entraident. Ils sont toujours prêts à aider. »
« En changeant de région comme ça et en n’ayant pas de cercle à la base, je ne pensais pas développer si rapidement un cercle social et aussi un cercle professionnel. »
« J’aimais le rythme de la ville, c’est sûr, j’ai vraiment aimé mes trois années à Québec, sauf que j’avais toujours l’impression de courir. Je ne savais pas après quoi je courais, mais je courais. »
«Ici on a l'impression d'avoir le choix de pouvoir profiter du temps, le rythme y est plus paisible. On prend le temps de s'arrêter pour se parler et se rencontrer, échanger.»
«Vivre autrement, c'est m'épanouir sans courir partout, trouver un équilibre entre être et avoir, entre les rêves un peu fous et les obligations quotidiennes. C'est avoir une hypothèque qui ne m'empêche pas de me gâter. C'est respirer l'air frais en prenant mon café.»
«Il y a plein de possibilités de créer ton propre emploi, plein de place pour de nouvelles entreprises, plein de produits incroyables qui sont encore à commercialiser... Si tu songes à venir t'établir en Gaspésie, c'est qu'il y a une place pour toi ici!»
«Je travaille à distance en ligne chez une firme établie à Montréal, Tremblant et Paris. J’ai des réunions aux 2 mois dans les bureaux des grands centres.»
«La Baie-des-Chaleurs est un endroit où il fait bon vivre, et où il y a plein de possibilités d'emploi.»
«Il y a une bonne balance entre le travail et la vie personnelle ici.»
«Ma vie est bien remplie ici, car j'y suis entouré des personnes fantastiques dans mon milieu de travail, car j'ai accès à tous les services nécessaires (contrairement à ce que beaucoup de gens pensent.)»
«Le cœur des gens d'ici, c’est comme une grande famille, tout le monde se connaît ou connaît quelqu'un qui le connaît, tout le monde s'entraide. C’est d'ailleurs devenu notre philosophie.»
«Vivre d'une façon qu’on n’aurait jamais imaginée, par exemple, se lever le matin et voir la mer ou encore partir un week-end pour aller faire les gros sommets du Parc de la Gaspésie.»
«Je suis nouvellement travailleuse autonome. Je reconnais le privilège d’être en Gaspésie pour réaliser ce projet: il y a de la place pour développer le type de service que j’offre, et le milieu permet une promotion rapide.»
«Si tu veux la tranquillité, les beaux paysages à l’année à couper le souffle, l’air de la nature à ne plus finir, eh bien, tu as gagné le gros lot!»
«Malgré le fait que je travaille beaucoup, le rythme de vie gaspésien me permet de ne pas être stressé du tout. Je peux finir de travailler à 17h et être à la plage pour relaxer à 17h15!»
«La Gaspésie, c’est un havre de paix et de plénitude.»
«Je vois le lever du soleil sur les montagnes de ma chambre et le coucher du soleil sur le fleuve par la cuisine.»
«Chez moi, nous avons la chance de voir la mer d'un côté et la forêt de l'autre, puisque le terrain de notre résidence borde le Parc national Forillon.»
«Le stress de la ville m'a rendue très anxieuse, j'ai eu l'occasion d'acheter une maison et une entreprise qui roule déjà pour le même prix qu'un 3 et demi au centre-ville.»
«La Gaspésie c’est la liberté, la nature, le calme, les animaux, la mer; tout ça fait que je respire tous les jours le plaisir d’y être.»
«En Gaspésie, il y a toujours quelque chose à faire.»