Philippe Leclerc et Vicky Prévost - Vivre en Gaspésie

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Philippe Leclerc & Vicky Prévost

Philippe et Vicky se sont installés à Mont-Louis en 2020 et sont les propriétaires des Jardins Taureau & Bélier, une entreprise qui offre des légumes et autres produits frais, éthiques et locaux aux habitants de Mont-Louis et de la Haute-Gaspésie.

Pourquoi avoir choisi la Gaspésie?

« Moi ça faisait longtemps que la Gaspésie m’intriguait. J’ai voyagé de 2015 à 2019. Pendant tout ce temps où j’étais partie, ma tante me parlait du fait qu’elle trippait en Gaspésie et de comment elle avait tout ce dont elle avait besoin. Ils ont un terrain, avec son conjoint, et ils ont plein d’arbres fruitiers. Ils sont dans la forêt et ils sont tellement bien. »

« Et il y avait toujours ça qui me revenait en tête et je me disais : câline, je dois aller voir, parce que ça avait l’air super. Finalement, je me suis rendu compte que peut-être que j’allais être mieux au Québec. J’ai besoin de ma forêt québécoise. J’ai besoin de sapins! J’ai besoin de conifères! »

Qu’est-ce qui vous fait rester en Gaspésie?

« Les gens sont communautaires, avec le bio et les énergies propres. Ils veulent travailler ensemble, ils valorisent leur territoire. Je ne pense pas que c’est la pandémie qui a fait qu’ils se sont rendu compte que le local était important. Mais il n’y avait pas d’offre. Les gens de Mont-Louis, ils faisaient 45 minutes d’un bord pour aller chercher un panier de légumes et revenir. C’est un peu intense pour aller chercher des paniers. Alors, ils sont vraiment contents qu’on soit là. »

« Et il y a beaucoup de jeunes et ils ont des valeurs qui sont proches de nôtres, qui sont de consommer local, de faire attention à l’environnement, tu sais, juste une conscience sociale et écologique. C’est vraiment bien ancré. »

Qu’est-ce que vous avez trouvé en Gaspésie que vous n’aviez pas trouvé ailleurs?

« C’est sûr que les montagnes avec l’océan, c’est juste féérique. Pis la communauté, aussi. Ici, les gens sont proches. Ils s’entraident. Ils sont toujours prêts à aider. Les échanges, ce n’est jamais : « tu me donneras 100 $ ». Il n’y a pas d’échange d’argent qui se fait. C’est plus : « tu me devras un service pis ce n’est pas grave si tu ne me le remets pas! ». On le sait qu’on peut toujours compter sur la communauté. »

« On va à l’épicerie, c’est censé prendre 10 minutes, mais ça en prend 35 parce qu’on jase avec tout le monde, parce qu’on connaît tout le monde partout dans l’épicerie! » – Philippe Leclerc

3 mots pour décrire la Gaspésie

Surprenante, paisible, juste assez sauvage

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