Découvrir Archives - Page 3 sur 8 - Vivre en Gaspésie

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Nouveaux arrivants

Younes Ait Atta

Younes est originaire de Casablanca au Maroc et s’est installé à New Richmond en novembre 2020. Il travaille à la maintenance de véhicules lourds pour Gaspésie Diesel.

Qu’est-ce que tu aimes de la Gaspésie?

« Ici, je peux calculer le temps chaque jour. Ça veut dire quoi? Ça veut dire que quand je vais au travail, ça me prend 5 à 10 minutes. Je reviens et ça me prend encore 5 à 10 minutes. Je peux donc profiter du reste de la journée. Avant, je passais 3 heures dans le trafic pour le travail. Je perdais beaucoup de temps. Ici, on ne gaspille pas le temps. On peut profiter de la vie même les jours où on travaille, parce qu’on a le temps. Ici, ce n’est pas juste le travail. C’est ça qui fait la différence. »

Pourquoi as-tu choisi la Gaspésie?

« Je suis parti du Maroc parce que je voulais découvrir un endroit différent. Je voulais aussi connaître une autre technologie que celle que je connaissais, parce que je travaillais sur des véhicules européens et maintenant je travaille sur des véhicules américains. Ici, la culture, la météo, les gens, ce n’est pas pareil à ce que je connaissais. À mon avis, vivre de nouvelles expériences, c’est bénéfique à la fois au niveau professionnel et au niveau personnel. C’est la première fois que je viens au Canada. La première ville que je connais ici, c’est New Richmond! J’avais fait des recherches avant mon voyage, mais la réalité n’est pas pareille. La vie est très bonne ici. Il y a beaucoup de nature. On vit littéralement dans la nature! La météo est différente, mais je commence à m’adapter au niveau du climat. »

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« Au Maroc, j’habitais dans une grande ville. Maintenant, je suis dans un endroit calme, il n’y a pas de pression. J’ai une qualité de vie par rapport à avant. Je trouve aussi qu’ici les gens sont très accueillants, c’est quelque chose de nouveau pour moi. En Gaspésie, je trouve que les gens sont simples. Il n’y a pas de protocole. Tout le monde vit ensemble, simplement. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Nature, accueil et simplicité.

Nouveaux arrivants

Joseph St-Denis Boulanger

Joseph est revenu en Gaspésie en 2019 et s’est installé à Caplan, village où il a grandi. Il est copropriétaire de la Distillerie des Marigots.

Qu’est-ce que tu aimes de la Gaspésie?

« En tant qu’entrepreneur, je me suis rendu compte que la Gaspésie, c’est super fertile pour les entreprises. Il y a une effervescence et une solidarité dans le milieu qui est vraiment incroyable. La communauté est vraiment forte. Tu dis que tu fais un projet et tu n’as même pas encore dit c’est quoi, mais les gens sont certains que ça va être un succès retentissant. À Montréal, pourquoi je n’avais jamais d’occasions d’affaires, c’est parce qu’on dirait que tout a besoin d’être trop gros. Tout coûte énormément cher. Tu veux scier une planche, ça te coûte un bras. Ici, tout est plus facile. »

Qu’est-ce qui fait la différence en Gaspésie?

« Les intervenants qui travaillent dans les organismes de développement économique sont vraiment aidants. Ce sont des gens impliqués et passionnés. Ils ne font pas juste ça pour passer le temps. Ils n’ont pas comme des millions de projets qui font qu’ils deviennent écœurés. Ils m’appellent pour me dire : « J’ai pensé à toi quand j’ai vu ça! ». Quand ils ont des plans qui sont moins avantageux pour moi, ils me le disent. Ils me disent : « Tu devrais aller voir untel qui pourrait mieux t’accompagner ». Tu sens vraiment que tout le monde travaille pour t’aider. C’est un beau milieu pour se partir en affaires. Vraiment. »

Qu’est-ce qui te fais rester en Gaspésie? 

« Qu’est-ce qui me fait rester? C’est très cliché, mais la qualité de vie. Ici, c’est un autre rythme. J’apprécie beaucoup plus la mer aussi. Je compare souvent la mer au ciel. Tu sais, le ciel, c’est super beau, mais c’est rare que je me dis que le ciel est beau. Mais enlève le ciel pendant 10 ans pis la première fois que tu vas voir les étoiles, tu vas capoter. Maintenant, chaque fois que je vois la mer, je me rappelle que je ne l’ai pas toujours eue. Ce n’est pas un acquis.

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

La qualité de vie que je vais donner à mes enfants aussi. Je lui offre vraiment de très belles choses, un beau bagage qu’elle va avoir pour le restant de sa vie. Tu ne peux pas enlever ça après. Quand tu as grandi en Gaspésie, il y a des choses que tu as vues, que tu as faites, que tu as apprises, que tu ne peux pas apprendre dans Rosemont. Mais j’aimais bien Montréal aussi. Je ne suis pas parti parce que j’haïssais ça. On entend tout le temps le monde dire de vivre le moment présent, puis c’est super cliché. Mais dans le fond, c’est ça. Pis quand tu réussis à le faire, c’est incroyable. Les vérités sont souvent les plus simples. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Joie de vivre, spontanéité, possibilités

Nouveaux arrivants

Cynthia Lemieux

Cynthia s’est installée en Gaspésie en 2018 et est enseignante au Cégep de la Gaspésie et des Îles. Avec ses deux chiens, Sherpa et Céphée, elle profite du plein air et des grands espaces.

Pourquoi as-tu choisi de t’installer en Gaspésie?

« Je n’aurais probablement pas osé venir sans Sherpa. J’avais juste ma bouvier bernois à ce moment-là. Tu sais, venir dans une ville à 8 h de route où tu ne connais personne, toute seule, je pense que j’aurais peut-être eu peur de le faire. »

« Avec Sherpa, on était comme une équipe finalement pour passer à travers tout ce qui s’en venait. Avec elle, j’ai eu la chance de rencontrer des gens tellement intéressants, vraiment des bonnes personnes. Ça facilite tellement les rencontres. À la plage, je me suis fait plein d’amis que j’ai encore aujourd’hui juste à cause de Sherpa. Je n’aurais pas osé le faire sans elle. Ç’a rendu l’expérience tellement magique de faire ça avec elle. Et elle était tellement bien! C’était vraiment le fun de la voir courir sur la plage, libre. »

Qu’est-ce qui te fais rester en Gaspésie? 

« Je pense aussi que les gens qui prennent la décision de venir ici, ce sont des gens qui vont être communautaires, portés sur l’entraide, sur la chaleur humaine, sur l’accueil. En tout cas, moi je suis comme ça et mes amis ici sont comme ça, c’est tellement le fun. Partout où on va, on est accueilli à bras ouverts. Outre l’aspect chien, c’est le fait qu’on est beaucoup de néo-Gaspésiens. Il y a comme une facilité à se faire des vrais amis rapidement. On devient comme une grande famille finalement. Quelqu’un a besoin d’aide, tout le monde y va. »

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« Moi j’ai voyagé vraiment beaucoup, mais mis à part les beaux paysages et les belles randonnées que je pouvais trouver dans les autres pays, les autres endroits, ici c’est vraiment le fait que tu te crées des vrais amis, pas juste des amis de passage. Ça c’est unique. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Liberté, chaleur humaine, opportunités

5 choses à savoir avant de

déménager en Gaspésie

Déménager en Gaspésie, ça peut apporter son lot de changements. Voici une petite liste de choses à savoir afin de t’aider dans ta réflexion.

Crédit photo: Anna-Kim Fournier

1. Tu n’auras pas l’heure, tu auras le temps

C’est vrai, en Gaspésie, le rythme de vie est différent. C’est peut-être à cause du ressac de la mer, mais on dirait que tout est plus fluide. On aime vivre autrement ; prendre le temps surtout. Et comme on habite dans un décor de carte postale, on a souvent envie de s’arrêter pour en profiter. Après un moment, toi aussi, tu compteras la distance en temps plutôt qu’en kilomètres. Et tu ne tarderas pas toi-même à incarner l’expression quand tu diras à ton tour aux nouveaux arrivants « En Gaspésie, on n’a pas l’heure, on a le temps. »

2. Tu ne seras pas un numéro

Impossible de sortir dans un lieu public sans que des gens te saluent et te demandent comment tu vas. Même en marchant dans la rue, les Gaspésiens se souhaitent une belle journée et s’adressent des sourires sincères. En prime, on te demandera probablement « T’es une p’tite qui, toi ? » pendant que tu attends en file à l’épicerie. Ou on tentera de localiser ta ville de naissance à partir de ton nom de famille. C’est qu’en Gaspésie, tu n’es pas un numéro. Si on s’intéresse autant à toi et à tes origines, c’est parce qu’on est réellement heureux d’apprendre à te connaître.

3. Tu ne seras jamais dans le pétrin

Cet hiver, c’est possible que tu reviennes à la maison après quelques jours et que ta cour ait été déneigée par ton 3e voisin. Tes poubelles seront probablement placées au bord de la rue quand tu les oublieras. Et que dire des 10 personnes qui s’arrêtent pour t’aider à cause d’une crevaison sur le bord de la route? C’est juste normal, en Gaspésie, de s’entraider et de vivre en communauté.

4. Tu te sentiras en sécurité

Si tu oublies tes skis de fond à l’entrée d’un sentier, il y a de bonnes chances que tu les retrouves au même endroit une semaine plus tard. Même si tu oublies tes clés dans ta voiture un soir, elle sera encore stationnée dans ton entrée le lendemain matin. En Gaspésie, les gens se font confiance. Ici, les enfants jouent dans la rue sans soucis. Parce que les parents savent trop bien qu’ils y sont en sécurité.

5. Tu ne feras qu’un avec la nature

En ouvrant tes rideaux le matin, tu risques de voir une maman chevreuil et son bébé se servir dans ton pommier. Quand la mer commence à geler, tu pourras observer les phoques se faire griller sur les rochers. Partout où tu iras, la nature te rappellera sa présence. Et c’est parfait comme ça. En Gaspésie, on aime vivre en harmonie avec les animaux.

Il est grand temps de

vivre à perte de vue

Nouveaux arrivants

Marie-Soleil Dea

Marie-Soleil est revenue à Chandler à la fin de l’année 2020, à la suite de ses études à l’Université de Moncton. Dès son retour dans la région, elle a décroché un emploi dans son domaine, pour une entreprise qui offrait le télétravail avant la pandémie.

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« Moi je pense que la différence, c’est le développement local ou régional. Il y a beaucoup de jeunes qui reviennent, il y a beaucoup d’idées qui se développent aussi. Il y a des jeunes entrepreneurs qui s’en viennent de plus en plus. Beaucoup de jeunes de la ville qui sont venus s’installer en région, puis ça, ça crée un engouement. Je pense que c’est ça à long terme qui va vraiment faire la différence. »

Pourquoi avoir choisi de revenir en Gaspésie?

Je vais… ben j’allais, en ville pour des festivals. Mais je rentrais à Montréal et j’étais comme : « ah, j’ai hâte de retourner chez nous pis sentir l’air salin! » Parce que moi des bâtisses, j’suis pas capable! Vraiment pas. Je pense que pour mes amies, c’est un peu ça aussi. »

« Il y en a certains qui préfèrent la ville, c’est correct là. Mais nous, on veut surtout revenir ici, comparativement à la génération un petit peu plus vieille, qui voulait vraiment s’en aller à Québec ou Montréal et ne pas revenir. Ils avaient quasiment comme objectif de ne pas revenir. Moi, mes amies sont déjà presque toutes revenues. Elles ont trouvé des emplois tout de suite, ce sont des travailleuses essentielles en plus. Et, tu sais, on a toutes le feeling de vouloir rester ici, de se bâtir ici un moment donné. »

Qu’est-ce que tu aimes de la Gaspésie?

« Ici, on a les grands espaces, la nature, la liberté. Même avec la Covid. Tu sais, qu’on soit en zone jaune, orange ou rouge, on est capable d’aller au mont Sainte-Anne pis de prendre une bonne bouffée d’air. Tu as quand même la liberté de sortir de ta maison et de faire autre chose. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Nature, fun, liberté

Nouveaux arrivants

Philippe Leclerc & Vicky Prévost

Philippe et Vicky se sont installés à Mont-Louis en 2020 et sont les propriétaires des Jardins Taureau & Bélier, une entreprise qui offre des légumes et autres produits frais, éthiques et locaux aux habitants de Mont-Louis et de la Haute-Gaspésie.

Pourquoi avoir choisi la Gaspésie?

« Moi ça faisait longtemps que la Gaspésie m’intriguait. J’ai voyagé de 2015 à 2019. Pendant tout ce temps où j’étais partie, ma tante me parlait du fait qu’elle trippait en Gaspésie et de comment elle avait tout ce dont elle avait besoin. Ils ont un terrain, avec son conjoint, et ils ont plein d’arbres fruitiers. Ils sont dans la forêt et ils sont tellement bien. »

« Et il y avait toujours ça qui me revenait en tête et je me disais : câline, je dois aller voir, parce que ça avait l’air super. Finalement, je me suis rendu compte que peut-être que j’allais être mieux au Québec. J’ai besoin de ma forêt québécoise. J’ai besoin de sapins! J’ai besoin de conifères! »

Qu’est-ce qui vous fait rester en Gaspésie?

« Les gens sont communautaires, avec le bio et les énergies propres. Ils veulent travailler ensemble, ils valorisent leur territoire. Je ne pense pas que c’est la pandémie qui a fait qu’ils se sont rendu compte que le local était important. Mais il n’y avait pas d’offre. Les gens de Mont-Louis, ils faisaient 45 minutes d’un bord pour aller chercher un panier de légumes et revenir. C’est un peu intense pour aller chercher des paniers. Alors, ils sont vraiment contents qu’on soit là. »

« Et il y a beaucoup de jeunes et ils ont des valeurs qui sont proches de nôtres, qui sont de consommer local, de faire attention à l’environnement, tu sais, juste une conscience sociale et écologique. C’est vraiment bien ancré. »

Qu’est-ce que vous avez trouvé en Gaspésie que vous n’aviez pas trouvé ailleurs?

« C’est sûr que les montagnes avec l’océan, c’est juste féérique. Pis la communauté, aussi. Ici, les gens sont proches. Ils s’entraident. Ils sont toujours prêts à aider. Les échanges, ce n’est jamais : « tu me donneras 100 $ ». Il n’y a pas d’échange d’argent qui se fait. C’est plus : « tu me devras un service pis ce n’est pas grave si tu ne me le remets pas! ». On le sait qu’on peut toujours compter sur la communauté. »

« On va à l’épicerie, c’est censé prendre 10 minutes, mais ça en prend 35 parce qu’on jase avec tout le monde, parce qu’on connaît tout le monde partout dans l’épicerie! » – Philippe Leclerc

3 mots pour décrire la Gaspésie

Surprenante, paisible, juste assez sauvage

Nouveaux arrivants

Olivier Côté Vaillancourt

Olivier est établi à Carleton-sur-Mer depuis 2020 et est coordonnateur aux opérations au Parc régional du Mont-Saint-Joseph.

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« Ça ne paraît pas tout le temps, mais je suis quelqu’un qui est un peu anxieux de nature. Cet été, malgré la pandémie, malgré le nouveau poste, malgré ma nouvelle charge de travail et tout, à chaque moment dans ma journée de travail, je me déplaçais et j’avais une vue sur la Baie. C’était comme tranquille. Je prenais une respiration, puis, ça me faisait du bien ce contact-là, le fait d’être groundé. »

« Oui, les étés sont intenses, mais c’est un rythme complètement différent. Je pense que c’est une qualité de vie que je ne retrouverai jamais dans les grandes villes, comme Québec ou Montréal. Pas qu’il n’y a pas de qualité de vie ailleurs. Québec reste dans mon cœur. C’est vraiment une ville merveilleuse, mais côté stress, côté rythme, je trouve qu’ici c’est soutenable, c’est viable à long terme. »

Pourquoi as-tu décidé de t’installer en Gaspésie?

« Je suis venu quand j’étais jeune avec mes parents. C’est vraiment là que j’ai eu mon baptême de la Gaspésie. Et j’ai passé ma vie à me planifier, bien ma vie, disons les dernières années, à me planifier des trips pour aller dans les Chic-Chocs, c’était compliqué. On essayait de se timer avec la neige. Alors que là, je pars de chez nous et, 1h30 plus tard, je suis dans le cœur des Chic-Chocs. Cette proximité-là et cette facilité-là, c’est vraiment important pour moi. Des fois, j’ai peine à réaliser. »

Qu’est-ce qui te fait rester en Gaspésie?

« En changeant de région comme ça et en n’ayant pas de cercle à la base, je ne pensais pas développer si rapidement un cercle social et aussi un cercle professionnel. Je trouve les gens accueillants. Ils sont prêts à donner des chances. Les gens sont contents quand ça bouge et c’est vraiment, vraiment plaisant. Il y a une belle notion d’entraide. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Chaleureuse, bien-être, collaborative

Nouveaux arrivants

Josianne Denis

Josianne est revenue à Gaspé, sa ville natale, pour effectuer son stage durant sa 3e année d’études en criminologie. Elle souhaite pouvoir y travailler par la suite.

Pourquoi es-tu revenue en Gaspésie?

« Moi, ce que j’aime de la Gaspésie, c’est que le temps il est là, mais on ne court pas après nécessairement. J’aimais le rythme de la ville, c’est sûr, j’ai vraiment aimé mes trois années à Québec, sauf que j’avais toujours l’impression de courir. Je ne savais pas après quoi je courais, mais je courais. Je suivais le rythme de tout le monde, tu embarques dans cette routine-là. Tu vas sur l’autoroute, ça va vite, ça va vite. »

« Tandis qu’ici, moi je pars de ma maison, j’arrive pour mon stage, ça me prend 6 minutes top chrono. C’est un autre avantage que tout soit collé. Ou même quand c’est loin, tu y vas à ton rythme et ce n’est jamais si loin que ça. »

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« L’entregent, qu’on a ici, je trouve, sans vouloir dénigrer ailleurs, c’est différent. Moi, quand je suis arrivée à Québec je marchais pour aller à l’université. J’avais à peu près un 10 minutes à faire puis je croisais vraiment beaucoup, beaucoup de gens. Au début, j’avais l’air de la personne étrange qui saluait tout le monde. Les gens devaient se dire : « allô la petite fille de région », parce que je n’avais pas nécessairement de réponse, autant visuelle que physique. Je n’avais pas de regard, rien. »

Qu’est-ce que tu aimes du fait d’habiter en Gaspésie?

« Ici, tu vas juste sortir dehors, tu vas marcher sur la promenade, peu importe, les gens te saluent. Les gens sont contents de te voir. Ils sont juste contents de partager un sourire. C’est quelque chose d’autre que j’aime. La nature aussi. Oui, on peut l’avoir en ville. Mais on a la nature entourée de la ville. Tandis qu’ici, c’est vraiment la ville dans la nature. Ici, on habite dans la montagne. Partout où tu regardes, tu as de l’eau ou tu as des montagnes. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Chaleureuse, bleue, paisible.

4 étapes pour

t’installer en Gaspésie

La Gaspésie te fait de l’œil depuis un moment, mais tu ne sais pas par où commencer. Voici 4 étapes pour t’aider dans tes démarches.

Crédit photo: Anna-Kim Fournier

1. Arrête de rêver et passe à l’action

Vivre en Gaspésie; tu y as déjà pensé. Tu t’es dit : pourquoi pas? Puis, tu es retourné.e à ta routine quotidienne. Mais c’est toujours quelque part dans ton esprit. Tu as l’impression de passer à côté de la « vraie » vie, parce que chaque fois que tu entends quelqu’un parler de la région, tu te surprends à laisser ton esprit vagabonder et à t’imaginer habiter à proximité de la mer et des montagnes.

Parce que maintenant, plus que jamais, c’est important de se choisir. Pourquoi attendre à demain? Tu peux t’offrir une vie de rêve maintenant! Viens t’installer dans un endroit où le mot « liberté » prend tout son sens grâce aux grands espaces.

2. Choisis un milieu de vie à ton image

La Gaspésie, c’est vrai que c’est beau. Pis c’est grand aussi. Tellement grand que tu as le choix entre plusieurs milieux de vie. Imagine : tu peux décider où habiter en fonction de tes loisirs. Parce que la Gaspésie, c’est aussi plus de temps pour toi.

Ce qui est le fun, c’est qu’ici, les distances, c’est relatif. Tout est à proximité, au final, quand on prend son temps pour s’y rendre. Ce n’est pas pour rien qu’on calcule la distance en temps, plutôt qu’en kilomètres, c’est parce qu’on avance à un rythme différent. Et ce n’est pas juste parce qu’il n’y a pas de trafic. C’est parce que la notion du temps prend une tout autre perspective.

Ici, tu as la possibilité de te rapprocher de tes valeurs. Il te suffit simplement d’explorer les opportunités infinies que te propose la Gaspésie pour y vivre pleinement.

3. Saisis les opportunités professionnelles

T’es-tu déjà demandé ce que tu aimerais réellement faire comme emploi? Ça se peut que tu aies changé d’idée depuis l’époque où tu avais 16 ans! La Gaspésie, c’est aussi la possibilité de se renouveler.

Tu as toujours voulu te lancer en entreprise? Go! Il y a encore tellement d’opportunités à développer! Tu as un profil entrepreneurial, mais tu es moins confortable avec le risque? As-tu pensé au repreneuriat? Plusieurs belles entreprises déjà bien établies ne cherchent qu’une nouvelle personne pour reprendre les rênes!

Si tu cherches plutôt un emploi stable, tu pourrais certainement combler un besoin de main-d’œuvre. Pour 100 départs à la retraite, il n’y a que 50 personnes sur le territoire pour les remplacer.

Vivre de ta passion à ton rythme et être ton propre patron, ça te parle? Tu pourrais devenir travailleur.se autonome. Sans parler du télétravail dont la cote de popularité a été propulsée au sommet dernièrement.

Avoir une vie professionnelle fleurissante en Gaspésie, c’est quoi? C’est la possibilité d’une progression plus rapide (on aime ça donner des chances!), c’est obtenir un poste à hautes responsabilités plus tôt dans ta carrière (des DG dans la vingtaine, on en a!) et c’est développer une expertise (et être reconnu.e pour celle-ci en devenant rapidement une référence!). Bref, c’est surtout un quotidien motivant dans un environnement inégalé.

4. Contacte les bonnes personnes

On est bien conscient que le milieu de vie et l’emploi ne sont pas les seuls critères pour faire le saut et déménager dans une nouvelle région.

Tu te poses certainement des questions sur le logement, l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants, les services de proximité (services de garde, écoles, commerces locaux, etc.) et les infrastructures en place. Sache que peu importe ce que tu cherches, il y aura toujours une personne pour t’accompagner ou te guider vers les bonnes ressources. Parce qu’ici, tu n’es pas un numéro.

En Gaspésie, on est plus de vingt personnes dont le travail au quotidien est de faciliter ton établissement dans la région, sans compter les partenaires, les entreprises et les élu.e.s qui s’activent au développement de la région. Dans le fond, la Gaspésie dans son ensemble ne veut qu’une chose : t’accueillir et t’intégrer dans la communauté. Parce qu’on est convaincu qu’il n’y a pas de meilleure région où habiter.

Voici ta prochaine étape :

On vous offre un

Cocktail réconfortant

Grâce à l’École de la restauration et du tourisme de la Gaspésie, réchauffez-vous le dedans avec cette recette exclusive.

Ingrédients

  • 4 ou 5 oz d’infusion de sapin ou de conifères
  • 3/4 à 1 oz de gin gaspésien
  • 1/2 oz de sirop de camerise
  • 1/2 cuillère à thé de miel gaspésien (optionnel)

Méthode

  • Amener à ébullition 500 ml d’eau, réduire la température et y incorporer des branches de conifère. Laisser mijoter à basse température les branches de conifère;
  • Filtrer le tout à l’aide d’un tamis et d’un filtre à café le contenu afin d’éviter d’avoir des épices dans la tasse;
  • Ajouter le miel (optionnel);
  • Ajouter le sirop de camerise maison (voir recette ci-dessous);
  • Ajouter l’alcool, selon la quantité désirée.

Ajouter une branche de sapin et 2 ou 3 camerises entières pour décoration.

Recette de sirop de camerise

Ingrédients

  • 250 ml  de camerise
  • 250 ml de sucre
  • 250 ml d’eau

Méthode

  • Amener à ébullition d’eau et réduire le feu;
  • Incorporer le sucre et faire diluer;
  • Incorporer les camerises et remuer sans faire bouillir environ 5 minutes;
  • Filtrer au tamis.

Un grand merci à Steeve, Synott, Marie-Reine Ouoba, Jessy Roy et Jimi Synnott-Perry pour avoir concocté la recette.

TU ES PRÊT.E À FAIRE LE MOVE?

Notre équipe est prête à t’aider.

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