Découvrir Archives - Vivre en Gaspésie

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La Gaspésie vue par,

Marianne Corriveau-Avard

«Pendant un long moment, je m’étais mis dans l’idée que j’allais habiter ailleurs, ailleurs qu’au Québec, même ailleurs qu’au Canada. Je voulais habiter dans une région sur le bord de la mer et dans les montagnes, c’était ça mes critères importants.»

 

« Quand j’ai finalement mis les pieds en Gaspésie, j’ai découvert que c’était le meilleur de tous les mondes pour moi, parce que je pouvais retrouver tout ce que j’aimais. Je me considère chanceuse d’avoir trouvé un endroit où je me sens bien, où je suis impliquée dans ma communauté, où je peux pratiquer des sports de plein air que j’aime et où je me sens encore un peu, toujours en voyage.»

 

«Dans le fond, c’est pas vraiment de la chance, parce que je l’ai choisi ! C’est pas toujours facile d’être loin de ma famille, de mes amis à Québec, c’est sûr, mais 8 h de route, c’est plus facile que 8 h d’avion. Et je me sens vraiment privilégiée de pouvoir accompagner les gens qui sont intéressés par la Gaspésie. Je comprends comment ils se sentent parce que je suis passée par là moi aussi.»

3 mots pour décrire la Gaspésie

  • Magnifique
  • Simplicité
  • Accueillante

Marianne Corriveau-Avard occupe le poste de Communication and Attraction Agent pour la Stratégie Vivre en Gaspésie, travaillant à la fois à l’accompagnement de potentiels nouveaux arrivants et auprès des communautés anglophones. Installée en Gaspésie depuis 6 années, la créativité, la bonne humeur et le dynamisme de Marianne font d’elle une ressource incontournable au développement de la Gaspésie.

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Nouveaux arrivants

Paule Ménard-Pelletier

« Je n’ai pas le profil de la « gaspésienne typique »; je n’aime pas les poissons, ni les fruits de mer. Les algues, ce n’est pas mon fort. Je ne chasse pas, je ne pêche pas. Je ne suis pas une grande sportive. Moi, ce que j’aime, c’est juste être dehors, pour jouer en famille. C’est cette espèce de légèreté de la vie. Je suis plus du genre à contempler et à trouver que la vie est belle sans avoir besoin de tout avoir. Juste être là et vivre, ça peut être le fun. »
« Ce que j’aime, c’est m’impliquer. Sentir que je peux faire une différence. C’est pour ça que j’ai été coach à la piscine, pour aider les enfants à nager, à se dépasser, à comprendre la rigueur du sport. Je me suis aussi impliquée dans plusieurs CA et, depuis quelques années, je suis présidente de la Chambre de commerce de la Haute-Gaspésie. Devenir présidente à 25 ans, ce n’est pas possible partout. En ville, des fois, on n’a pas la crédibilité pour le faire. Ici, je trouve qu’il y a plus de possibilités. C’est plus facile de prendre sa place. »
« Pour moi, la Gaspésie a toujours été associée au plaisir, au bonheur et aux vacances. C’est sûr que quand tu es ici à l’année, les vacances, ce n’est pas nécessairement pareil. Mais le plaisir et le bonheur, ils sont toujours là. En Gaspésie, on a le temps parce qu’on prend le temps. Pour moi, l’espèce de rythme de vie intense, être prise dans le trafic, être hyper stimulée, c’était devenu trop stressant. C’est le côté paisible et plaisant de la Gaspésie qui m’a attiré. Parce qu’on profite de la vie avant que la vie profite de nous. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Grandiose, Paisible, Gourmande

[Paule Ménard-Pelletier est co-directrice à Couleur Chocolat, une entreprise basée à Sainte-Anne-des-Monts et fondée par son père, Carl Pelletier. Elle est aussi présidente de la Chambre de commerce de la Haute-Gaspésie et administratrice de 3 autres conseils d’administration. Maman de Marguerite (18 mois), elle est établie en Gaspésie depuis 10 ans.]

La Gaspésie vue par,

Danik O’Connor

« À l’époque, quand j’ai commencé à regarder les chiffres, j’ai réalisé qu’on pouvait disparaître un jour. Ç’a été un élément marquant. On perdait environ 1 000 personnes par année, le calcul n’était pas difficile à faire. Pas besoin d’être à 0 pour que ça ne marche pu. Ç’a été une peur qui s’est transformée en défi »

 

« J’ai encore des appels des autres régions. Ce sont toujours les mêmes questions : comment avez-vous fait pour construire tout ça, pour vous concerter comme ça? La réponse, c’est que c’est long. Et si tu le défais, ça va être encore plus long à refaire […] J’ai toujours la même motivation, celle de renverser la tendance. Tu sais, des missions professionnelles, on n’en a pas 50 dans une vie. La démographie, c’est la mienne. Pas question de lâcher, ni y’a 20 ans, ni maintenant. C’est trop important. La vitalité, c’est de faire en sorte que nos enfants puissent vivre ici. »

 

« Encore aujourd’hui, je n’accepte pas que les gens dénigrent la Gaspésie. C’est ça, mon enracinement dans le fond.»

 

« La Gaspésie, je la redécouvre à travers les yeux des nouveaux arrivants. Nous, on vient à avoir nos habitudes, nos sports, nos loisirs. Si tu veux savoir ce qu’il y a à faire dans la région, jase avec un nouvel arrivant, surtout les jeunes, parce qu’ils les font toutes les activités. Quand les gens me disent qu’il n’y a pas grand’ chose à faire en été ou en hiver, en Gaspésie, c’est pas vrai! Moi je connais des gens qui sont bookés toutes les fins de semaine! »

3 mots pour décrire la Gaspésie

  • Authentique
  • Très humaine
  • Belle

Danik O’Connor, directeur de la Stratégie Vivre en Gaspésie depuis 10 ans, habite à Gaspé. Son engagement envers la région et sa mobilisation pour l’enjeu de la démographie en Gaspésie en font un acteur clé du développement régional. Stratégique et empathique, il est la référence dans l’équipe pour tout ce qui touche aux données et statistiques entourant la Gaspésie.

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Activités des nouveaux arrivants en Gaspésie

La Gaspésie t’accueille à bras ouverts

  • Faire un pique-nique sur le bord de la grève en regardant le soleil descendre lentement à l’horizon.
  • Apprendre à pêcher l’éperlan sur la banquise gelée en contemplant l’immensité des lieux.
  • Déguster des bières locales pendant un 5 à 7 avec le bruit des vagues comme trame sonore.
  • Partir en randonnée pour découvrir les sentiers du bout du monde et reconnecter avec sa vraie nature.
  • Tout ça dans un charmant décor digne d’une carte postale, ici en Gaspésie.

La liste des activités pour les nouveaux arrivants est longue et diversifiée, et surtout, elle couvre l’ensemble du territoire de la péninsule gaspésienne.

Ce n’est pas pour rien que la Gaspésie se démarque et attire de plus en plus. C’est parce qu’on met le paquet pour accueillir ceux et celles qui ont décidé de faire de la région leur nouveau chez soi.

Une région pour t’accueillir

La réputation des Gaspésien.ne.s n’est plus à faire, plus personne ne doute de leur accueil chaleureux! Et parce qu’on veut que tu restes pour de bon, on s’assure de tout mettre en place pour t’accueillir comme il se doit!

L’esprit de communauté, la solidarité et l’entraide font partie de notre ADN en Gaspésie. Ici, tu ne seras jamais dans le pétrin. Si jamais tu fais un flat* sur le bord de la route, tu verras que plusieurs voitures s’arrêteront pour te venir en aide.

Des activités pour socialiser et s’intégrer

Tu auras compris que c’est dans notre nature de tout faire pour que tu te sentes bien entouré. Justement, la région propose des activités aux personnes nouvellement arrivées pour leur permettre de se créer un réseau de contacts, de tisser des liens, mais aussi de découvrir leur nouveau territoire.

Avec les activités des nouveaux arrivants, tu pourras rencontrer des gens qui, comme toi, ont choisi de s’installer récemment dans la région, mais aussi des gens qui y sont installés depuis longtemps. Tout ça dans l’unique but que tu te sentes chez toi en Gaspésie.

Une invitation à t’intégrer

Peu importe si tu choisis de t’installer en Haute-Gaspésie, dans la Baie-des-Chaleurs, près du Rocher-Percé ou sur la pointe gaspésienne, des activités sont organisées à proximité pour te permettre de tisser des liens et de te faire un réseau.

C’est le temps, participe aux activités des nouveaux arrivants!

Contacte l’agent.e Place aux jeunes ou le Service d’accueil des nouveaux arrivants du secteur choisi pour t’inscrire aux prochaines activités.

Découvre les activités à venir

Visite les pages Facebook des Activités des nouveaux arrivants par MRC pour découvrir les activités à venir!

10 façons d’exprimer sa fierté gaspésienne

Cette année, c’est le 1er juin qu’on célèbre la Journée de la Gaspésie.

C’est le moment idéal pour faire vibrer ta fibre gaspésienne!

Voici 10 actions faciles à poser pour l’occasion.

1. PORTE LE BLEU

Un classique, celui qui revient chaque année depuis plus de 15 ans : on s’habille en bleu, on se prend en photo et on diffuse sa fierté gaspésienne sur ses réseaux sociaux en identifiant @vivreengaspesie et en inscrivant le mot-clic #journeedelagaspesie.

2. ÉCOUTE DE LA MUSIQUE GASPÉSIENNE

Il y a tellement d’artistes talentueux qui ont pris racine en Gaspésie. On leur rend hommage en écoutant leurs plus grands succès! Profites-en aussi pour découvrir de nouveaux talents artistiques gaspésiens. En manque d’idées? Tu peux écouter la liste de lecture préparée par MLou.

3. Décore ton environnement avec du bleu

Parce que le bleu, c’est la couleur qu’on associe d’emblée à la Gaspésie! Que ce soit un local scolaire, un bureau de travail ou tout simplement ta maison, ajoute quelques touches de bleu le 1er juin pour souligner cette belle journée.

4. Ajoute du bleu dans ta cuisine

Tu travailles dans le domaine de la restauration? Offre une variante avec du bleu à tes clients pour les faire sourire! Si tu as des enfants (ou tu travailles avec des enfants), rien de mieux pour les rendre heureux que d’ajouter un peu de couleur aux confections culinaires. Avec du colorant bleu, tout est possible!

5. Profite du grand air

Nos grands espaces et la proximité avec la nature font de la Gaspésie un endroit attrayant où il fait bon vivre. Organise une pause-santé à ton travail, va faire une marche ou profite de l’extérieur pour l’occasion. On est si bien dans la région!

6. Valorise les produits du terroir

La Gaspésie regorge de produits tous plus délicieux les uns que les autres. Profites-en pour les mettre de l’avant, si tu travailles dans un restaurant. Si tu es un client, pourquoi ne pas essayer de nouveau plat mettant en avant des spécialités gaspésiennes? (Re)découvre notre bouffe locale (et pas juste le Dixie Lee!).

7. Offre un item de la Collection Gaspésie

Porte fièrement les couleurs de la région avec un item de notre Collection Gaspésie, en vente jusqu’à la fin juin. Chandail, tuque, cagoule, tes items préférés sont de retour en version améliorée (et limitée!), alors, profites-en pour gâter tes proches ou pour te faire plaisir.

8. Crée une œuvre d’art

Rends hommage à la Gaspésie à travers une œuvre d’art : qu’elle soit éphémère sur la plage, qu’elle soit collective avec des amis, des collègues ou des enfants, ou bien qu’elle soit simplement une expression artistique de ta relation avec la Gaspésie, l’important, c’est qu’elle soit significative pour toi.

9. Partage ton amour pour la Gaspésie sur tes réseaux sociaux

En plus de diffuser ta photo en bleue, prends quelques instants pour partager avec ton réseau pourquoi tu es fier.fière d’habiter ou d’être né.e en Gaspésie. Raconte un souvenir, une anecdote ou un moment de bonheur en lien avec la région.

10. Trouve une idée encore plus originale

Cette année, le slogan est « La Journée de la Gaspésie ; c’est pour toi! » parce qu’on croit que la célébration de notre région est une histoire qui nous concerne tous. Trouve une ou des façons originales de souligner ta fierté d’habiter le territoire gaspésien.

Par Joanie Robichaud, passionnée de la Gaspésie

Des façons d’exprimer ta fierté, il y en a en bien plus encore!

Viens nous partager tes idées créatives sur notre page Facebook!

Les coups de cœur musicaux gaspésiens de MLou

MLou, auteure-compositrice-interprète gaspésienne nous a concocté une liste de lecture mettant la Gaspésie à l’honneur. Elle nous parle ici de ses coups de cœur musicaux gaspésiens.

Bonne écoute et bonne lecture!

Crédit photo : Marc-André Dupaul

SHAINA HAYES

Originaire de Shigawake et maintenant basée à Montréal, Shaina Hayes est une autrice-compositrice-interprète qui se démarque par ses chansons épurées aux allures country-folk. En plus des superbes arrangements musicaux de chacune des pièces, j’adore la voix de Shaina qui est toujours douce et juste.

Elle est à découvrir, et son album « To coax a waltz » est excellent d’un bout à l’autre ! Cet album-là lui a d’ailleurs ouvert une porte sur diverses opportunités, comme celle de faire la première partie des Barr Brothers lors des spectacles de leur plus récente tournée.

J’affectionne tout particulièrement Shaina Hayes pour ses chansons planantes, son style musical bien à elle, mais aussi pour sa démarche artistique qui me rappelle celle de l’artiste américaine Billie Marten que j’adore. J’ai l’impression qu’il y a peu d’artistes québécois(e)s qui donnent dans le même genre qu’elle !

Ma chanson préférée de l’album : « Mud », une pièce à écouter en boucle !

Crédit photo : Benny Jones

BENNY JONES

Benny Jones connait un succès retentissant depuis un certain temps, et on peut affirmer que ses superbes chansons sont responsables de ce succès ! L’artiste de Grande-Rivière fait fureur avec ses pièces à saveur folk-pop dont les textes sont sincères et authentiques.

J’ai un gros coup de coeur pour « Best of de toi », qui a d’ailleurs été coécrite avec la Gaspésienne Marie-Ève Trudel Vibert et enregistrée en Gaspésie, avec Martin Hogan du studio Hogan Musique.

J’ai eu la chance de faire la première partie de Benny Jones à l’été 2022 et, du même coup, de le voir en spectacle pour la première fois. Je dois dire que j’ai été complètement charmée par sa façon de rendre ses chansons devant son public, mais aussi par sa mise en scène : il est tellement drôle entre chaque chanson qu’on se demande s’il s’agit d’un spectacle de musique ou d’humour !

C’est pour toutes ces bonnes raisons que vous devez absolument aller écouter cet auteur-compositeur-interprète de talent, si ce n’est pas déjà fait !

Crédit photo : Anne-Marie Garand

JEANNE CÔTÉ

L’artiste de Petite-Vallée baigne dans la musique depuis sa tendre enfance. En ayant grandi au sein du festival qui s’y déroule chaque année, elle a côtoyé les plus grands de la musique québécoise pour ainsi s’en inspirer et créer ensuite ses propres chansons.

En plus d’avoir lancé un premier opus qui s’intitule « Suite pour personne » en janvier 2023, on a pu la voir dans la série de spectacles « Réalité gaspésienne : la grand’ messe » aux côtés d’artistes reconnus tels que Guillaume Arsenault et Dans l’Shed.

Sur cet album paru à l’hiver, on retrouve des pièces folk-pop teintées de l’air du fleuve, des vagues et des grands espaces. C’est d’ailleurs pourquoi j’aime autant Jeanne Côté : les images dépeintes dans ses chansons ainsi que ses mélodies respirent la liberté, l’indépendance et la force.

Personnellement, j’ai tout de suite accroché sur la chanson « Il peut mouiller », dont les arrangements musicaux sont magnifiques ! Je vous conseille fortement d’aller découvrir le premier album de Jeanne Côté pour être transporté dans son univers qui voyage entre la ville et notre belle Gaspésie !

Crédit photo : Andréanne Gauthier

PATRICE MICHAUD

Impossible pour moi de passer à côté de Patrice Michaud lorsque je nomme mes artistes Gaspésiens coups de coeur ! Celui qu’on a d’abord découvert avec des pièces comme « Cahier Canada » et « On fait comme si » a fait paraître 4 albums en carrière qui ont tous connu un énorme succès.

En plus d’être un artiste accompli au grand talent d’écriture, Patrice Michaud est un conteur né, ce qui rend ses spectacles encore plus grandioses !

Je me souviens la première fois que je l’ai vu en spectacle : un ami et moi avions bravé une tempête pour aller l’entendre « live », et les histoires qu’il racontait avant chaque chanson m’avaient complètement renversée! En plus d’adorer écouter Patrice Michaud en spectacle, j’aime énormément ses textes toujours bien ficelés et hyper authentiques.

Comme une grande partie de ses fans, j’ai d’abord écouté Mécanique générale en boucle pour ensuite découvrir toutes les autres perles de ce grand artiste gaspésien. Mes recommandations : les pièces « Je cours après Marie » et « Cherry blossom » !

Quimorucru_carre

Crédit photo : Quimorucru

QUIMORUCRU

Quand on pense « musique de party » en Gaspésie, il est certain qu’on imagine Quimorucru ! La formation, qui compte six membres originaires d’un peu partout dans la péninsule, a une réputation qui n’est plus à faire. Si on veut danser, chanter et célébrer, Quimorucru est le groupe tout indiqué !

Avec 10 albums à son actif, le band festif roule sa bosse aux quatre coins du Québec pour divertir les gens, mais également pour toucher son public avec ses textes parfois profonds, sensibles et d’autres fois un peu plus légers. Impossible pour moi de me rappeler la première fois où j’ai entendu la musique de Quimorucru :

j’ai l’impression de les connaître depuis toujours, étant donné que la formation fait partie de nos racines musicales gaspésiennes depuis ses tout débuts ! En plus de nous faire bouger et chanter, les gars de Quimorucru sont proches de leur public et n’hésitent jamais à partager des moments avec eux avant et après leurs spectacles… de vrais Gaspésiens chaleureux ! Si vous avez la chance d’aller les voir en « show », n’hésitez jamais, car vous passerez assurément une excellente soirée !

Mes deux coups de coeur de la formation sont « Ma bouteille » et « Party Gaspésien », deux pièces qui nous transportent dans des univers différents !

Par MLou, auteure-compositrice-interprète gaspésienne

Des artistes gaspésiens, il y en a en une foule!

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Le 1er juin prochain, c’est la Journée de la Gaspésie. Profites-en pour souligner l’événement en portant du bleu!

11 expressions utilisées en Gaspésie

Les expressions et les accents de la Gaspésie n’ont plus besoin de présentation tellement ils marquent l’imaginaire collectif.

Si on vous a déjà offert 15 expressions typiquement gaspésiennes, en voici 11 autres qui sont utilisées en Gaspésie.

1. PLAIN

Nom commun masculin
[Prononciation] plin

Du côté nord de la Gaspésie, quand on veut aller faire une promenade sur le bord du fleuve, on ne va pas marcher à la plage, on va se promener su’l plain ou sur les plains. Dérivé du mot plaine, le plain désigne un bord de mer plus doux où il est possible de se promener.

Ex. : J’t’allée marcher le long des plains

Ex. : Faisait pas chaud su’l plain hier soir!

2. RAISER / RAILER

Verbe transitif
[prononciation] Rè-sé ou Rè-lé

Si, dans la Baie-des-Chaleurs, on raise son char, ailleurs en Gaspésie, on le raile. Dans tous les cas, on n’est jamais ben content quand ça arrive. C’est moins pire quand c’est une vitre ou des lunettes, mettons. Raiser ou railer, ça veut dire grafigner ou égratigner en Gaspésie. Peut aussi être utilisé comme nom commun féminin : une raise.

Ex. : J’me suis toute faite railer mon char dans le parking du Rossy

Ex. : J’avais une raise dans mes lunettes.

3. HALER

Verbe transitif
[Prononciation] Hâ-lé

En Gaspésie, tu ne vas pas chercher quelque chose, tu vas le haler. Surtout si c’est lourd. C’est ben rare que tu vas haler de quoi de léger. Si t’as besoin de haler quelque chose, tu vas sûrement prendre un tracteur, un quatre-roues ou un pick-up.

Ex. : Y’était en train de haler du bois.

Ex. : On va haler ça icitte!

4. GUESSON

Nom commun masculin
[Prononciation] Gue-çon

Si le « chère » est utilisée à toutes les sauces, le « guesson » l’est tout autant sur la pointe de la Gaspésie. Dérivé du mot garçon, le nom désigne à peu près tout le monde, dans une familiarité comme ça existe qu’en Gaspésie. Prononcé avec l’accent de Rivière-au-Renard (à prononcer Rivièr’n’or], c’est de la musique aux oreilles.

Ex. : Salut guesson !

Ex. : C’t’u fait là guesson?

5. VOIREUX

Nom commun masculin
[Prononciation] ou-è-reu

Chaque village à ses voireux. Ceux qui sortent le dimanche matin pour aller faire le tour de la paroisse, histoire de savoir les derniers potins. Avant, ils les apprenaient sur le perron de l’église, mais là, ils n’ont pas le choix de faire un peu plus d’efforts pour ne rien manquer des dernières histoires. Ils commencent souvent leur phrase par : « Tu sais pas quoi! » pis y’a des bonnes chances qu’ils fassent l’arbre généalogique de la personne au complet en la nommant (ex. : Nadine à Luc à Michel).

Ex. : Y roule dont ben pas vite, lui! Ça doit être un voireux!

Ex. : Garde dont les voireux qui s’en viennent.

6. Licences

Nom commun masculin pluriel
[Prononciation] Li-cen-ss

Un permis de conduire? Non, des licences. L’expression, aussi utilisée en Acadie, vient probablement du terme anglais « licence » qui désigne un permis permettant de faire quelque chose. En Gaspésie, c’est ben rare que tu tardes avant d’aller cherche tes licences, quand tu arrives à 16 ans.

Ex. : Y peut pas venir, y’a pu ses licences!

Ex. : J’ai assez hâte d’avoir mes licences!

7. DES SNIKS

Nom commun masculin pluriel
[Prononciation] Sni-ck

Ça vient probablement du mot anglais « sneakers », parce que des snikes, en Gaspésie, ce sont des souliers, préférablement des souliers de style sport, souvent même un peu usés. Des sniks chics, ça n’existe pas.

Ex. : Pas besoin d’enlever tes sniks voyons!

Ex. : J’avais oublié mes sniks.

8. SHED

Nom commun masculin ou féminin (selon le village)
[Prononciation] Chè-de

En Gaspésie, les gens n’ont pas de cabanons, ils ont des sheds. À ne pas confondre avec le garage. Le (ou la) shed, c’est un genre de cabane, souvent en tôle, qui existe EN PLUS du garage. Parce qu’on a jamais trop de place pour ranger nos machines.

Ex. : J’pense que j’ai mis ça dans shed!

Ex. : Y doit être en train de bardasser dans le shed!

9. Goémon

Nom commun masculin
[Prononciation] Go-é-mon ou Go-a-mon

Le goémon, en Gaspésie, désigne les algues brunes qu’on retrouve un peu partout autour de la péninsule. Si le terme varech est utilisé ailleurs, chez nous, c’est du goémon ou du goamon. Pis on en manque pas!

Ex. : Y’a dont ben un tas de goémon su’a plage cette année!

Ex. : J’ai mis les deux pieds dans le goamon.

10. Barachois

Nom commun masculin
[Prononciation] ba-ra-choi

Si ailleurs, on utilise le mot lagune, en Gaspésie, ce sont des barachois. Surtout utilisé dans les Maritimes, le terme barachois désigne plusieurs endroits en Gaspésie où l’eau s’installe entre la mer et un banc de sable. Les deux plus connus sont probablement le barachois de Carleton-sur-Mer et le barachois de Malbaie, surtout que ce dernier donne même son nom au village adjacent : Barachois (fusionné à la Ville de Percé).

Ex. : Ça sent fort! Ça doit être le barachois.

Ex. :  Y’a plein de beaux oiseaux dans le barachois.

11. Barlicoco

Nom commun masculin
[Prononciation] Bar-li-coco

Si tu te promènes sur la plage, il y a de bonnes chances que tu trouves des barlicocos. Ailleurs, on l’appelle bourgot, bigorneau ou buccin, mais dans la Baie-des-Chaleurs, ce sont les coquilles de barlicoco qui ornent les bords de mer. Pis c’est vraiment le fun à collectionner!

Ex. : Faire siffler un barlicoco.

Ex. : Y’a plein de barlicocos sur la plage!

Par Joanie Robichaud, passionnée de la culture gaspésienne

Des expressions gaspésiennes, il y en a en bien plus!

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Le 1er juin prochain, c’est la Journée de la Gaspésie. Profites-en pour souligner l’événement en portant du bleu!

Pour en découvrir plus sur la parlure gaspésienne, écoute le balado de Place aux jeunes en région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

15 expressions typiquement gaspésiennes

Parce que nos accents colorés et nos expressions imagées font notre renommée, pour la 15e édition de la Journée de la Gaspésie, on te fait découvrir 15 expressions typiquement gaspésiennes.

1. ARSOUDRE

Verbe, terme familier
[Prononciation] ar-sou-dre

Arsoudre, ça veut dire arriver quelque part, bien souvent à l’improviste. En Gaspésie, comme on est très accueillants, ça nous fait toujours plaisir de voir des gens arsourdre! D’ailleurs, s’ils arrivent en soirée, ce n’est pas impossible qu’on les invite à souper. Accueillants, c’est pas mêlant.

Ex : Je devrais arsoudre à soir!
Ex : Y’a arsoud icitte su un moyen temps !

2. SOME

Adjectif
[prononciation] som-m

En Gaspésie, some ne fait pas vraiment référence aux mathématiques. Si some signifie « un petit nombre de » en anglais, ici, some veut plutôt dire « tout un » ou « un gros ». C’est une sorte d’adjectif passe-partout souvent utilisé pour remplacer le mot terrible, ce dernier étant prononcé tériiiiiib dans certains coins comme Rivière-au-Renard, lui-même prononcé R’vièr’-au-R’nord (ou Fox pour les locaux!). Tout est une question de prononciation, dans le fond.

Ex : Ça va faire un some spectacle!
Ex : Y’a pris une some débarque en sortant de son char!

3. MESS

Nom commun masculin
[Prononciation] mes-sss

Non, on ne parle pas de l’Église ici! Nous venant tout droit de l’anglais, le mess est bien répandu en Gaspésie. Pour parler d’un désordre ou d’un dégât, c’est un mot qui donne un peu de style à une situation parfois catastrophique!

Ex : Allons, as-tu vu le mess que ç’a fait!
Ex : Ça va faire un some mess si ça continue.

4. BEN MANQUE

Locution adverbiale
[Prononciation] bin-men-ke

Ça n’a étrangement absolument rien à voir avec le fait qu’il manque quelque chose. Ben manque se veut plutôt un synonyme de « peut-être », « sûrement » ou « probablement ». Particulièrement utilisé du côté nord de la Gaspésie et sur la pointe, ben manque que tu risques de l’entendre si tu te promènes dans ces coins-là.

Ex : Ben manque que je ne me rendrai pas à Gaspé sans gazer.
Ex: Y faisait ben manque 30 degrés l’autre jour.

5. CHER, CHE

Adjectif
[Prononciation] Ch-è-rrrre (le r doit rouler)
ou ch-euh si tu viens de Chandler et des alentours

Cher, che ou chère. Autant de variantes que de possibilités d’utiliser ce mot dans une même phrase. En Gaspésie, on est plus que poli et parfois on se laisse aller dans un défilé de cher. Expression particulièrement populaire dans le coin de Chandler, où le che est omniprésent. Ça ou le « fi » pour remplacer fille.  À Gaspé, on l’accompagne très souvent du mot belle pis on a tendance à ambitionner sur le nombre dans une même phrase.

Ex : Chère belle chère, qu’est-ce que tu fais à soir?
Ex : Ayou qu’on s’en va à soir che?

6. PEMPE

Locution de transition
[Prononciation] pan-p

Contraction de l’expression populaire « par exemple ». Utilisée dans plusieurs contextes pour remplacer une locution de transition, mais jamais pour donner des exemples. Surtout utilisée pour exprimer son étonnement ou son mécontentement. Expression typique de la pointe gaspésienne.

Ex : Non, mais y’a pas pris le temps pempe!
Ex : Y’a p’t-être ben pas pensé avant de parler pempe!

7. SU

Préposition, terme familier
[Prononciation] Su

Eh non, su n’est pas seulement le participe passé du verbe savoir. En fait, en Gaspésie, on est tellement dans la proximité, qu’on ne va pas chez quelqu’un, on va su quelqu’un. Su, c’est donc la façon très direct de dire où on va ou où on est allé. À ne pas confondre avec sul, qui veut dire, littéralement sur quelque chose.

Ex : Viens-t’en, on va aller faire un tour su Catherine.
Ex : As-tu acheté ça su Rossy?

8. GUEDON / GARDON / GA

Expression
[Prononciation] gu-e-don / gu-ar-don / gu-âh

Provenant ben manque de « regarde donc », guedon ou gardon peut être utilisé à toutes les sauces. On est comme ça! On oublie ou on économise les lettres… D’ailleurs, au lieu de dire « regarde », on dit parfois « ga ».

Ex : Guedon Madeleine à Jean-Paul qui se pavane à l’épicerie !
Ex : Gardon l’autre qui s’est tout fait raiser son char !
Ex : Ga la qui arrive de su Axep.

9. MALPATIENT

Adjectif
[Prononciation] mal-pa-si-en

Quand t’as pu de patience, en Gaspésie, tu n’es pas juste impatient, tu es malpatient. C’est comme une coche de plus. C’est parce que tu es vraiment arrivé au bout. Pis si les autres disent ça de toi, c’est parce que t’as probablement été un peu sec dans tes réponses.

Ex : Ouf, je suis assez malpatient aujourd’hui!
Ex : Non mais, y’étais-tu assez malpatient l’autre jour, lui!

10. FROC

Nom commun féminin.
[Prononciation] Fr-ôh-k

Qui n’a pas reçu un coup d’oeil de travers, en ville, quand il a dit haut et fort qu’il allait mettre sa froc ? Une quoi ? Ben, une froc! C’est ben manque encore un emprunt de l’anglais, mais une froc, sur le côté nord de la péninsule et sur la pointe, c’est un manteau qu’on porte pour aller à l’extérieur.

Ex : Tu devrais amener ta froc si jamais on va sul plain.
Ex : As-tu vu ma nouvelle froc? Je l’ai trouvé su Hart!

11. POUTCH

Nom commun féminin
[Prononciation] Pou-t-ch

Un peu comme la froc, la poutch provoque de nombreux regards de travers une fois à l’extérieur de la région! Poutch veut dire, tout simplement, un étui. Encore une fois, ce mot est probablement un emprunt à l’anglais pouch qui signifie « petit sac ». Expression surtout utilisée du côté sud de la Gaspésie.

Ex : Oublie pas ta poutch à hockey!
Ex : Prête-moi ta poutch, j’ai besoin d’un crayon.

12. GRAMENT

Nom commun
[Prononciation] gra-man

On aurait ben de la misère à trouver de quel mot vient le mot grament.  Un grament, c’est pas compliqué, c’est un peu n’importe quoi. C’est surtout utilisé de façon semi-négative pour des choses louches, notamment. Ça peut aussi décrire un.e individu.e, tout aussi louche bien souvent.

Ex : C’est quoi le grament qui traîne dans ton char?
Ex : Non, mais as-tu vu son nouveau chum? Méchant grament !

13. MACHINE

Nom commun, féminin ou masculin selon les secteurs
[Prononciation] ma-ch-i-nn

On note au moins deux façons d’utiliser le mot machine. C’est un peu un mot de secours, un genre de joker quand on oublie le vrai nom d’un objet quelconque. Aussi, on peut utiliser le mot machine quand vient le temps de parler de quelqu’un qui a plus de drive que le client en demande! Dans le fond, on l’utilise pour tout, sauf d’une machine au sens propre. Peut aussi être utilisé comme un verbe : machiner.

Ex : Donne-moi le machine pour débloquer la clé!
Ex : Allons, mais c’est une machine c’te fille-là!

14. CAGOULE

Nom féminin, familier
[Prononciation] ka-gou-l

Utilisée pour décrire un coton ouaté avec un capuchon plutôt qu’une vraie cagoule, c’est-à-dire un morceau de tissu qui couvre la tête et le cou en laissant juste voir les yeux. Mettons qu’ils font le saut, en ville, dans tu demandes à ton ami s’il va mettre sa cagoule pour aller virer au dépanneur!

Ex : Oublie pas ta cagoule, y va faire frette !
Ex : As-tu vu la belle cagoule Gaspésie à vendre?

Psst! Pour la belle cagoule en question, c’est juste ici!

15. EN BAS CHE NOUS

Expression
[Prononciation] en-bâh-cheh-nou

Expression utilisée par plusieurs Gaspésien.ne.s exilé.e.s en ville pour parler de leur patelin d’origine. Probablement lié au fait que, dans le temps, on descendait le fleuve en suivant le courant pour se rendre jusqu’à l’océan. En partant des grandes villes, il fallait donc « descendre » jusqu’en Gaspésie. Souvent utilisée dans un contexte de nostalgie, quand on s’ennuie de la maison et de la mer.

Ex : On d’scend en bas che nous en fin de semaine!
Ex : Ça vire su un moyen temps en bas de che nous!

Des expressions gaspésiennes, il y en a bien plus que 15!

Viens nous partager tes préférées sur notre page Facebook!

Qu’on soit Gaspésien.ne.s d’origine, de coeur ou d’adoption, il y a plein de raisons d’exprimer sa fierté! La Journée de la Gaspésie revient chaque premier jeudi du mois de juin.

Une partie du contenu de cette page a été originalement publié sur le blogue MAMA Gaspésie, qui nous a autorisé à le reprendre et à l’adapter pour l’occasion.

Les 5 à 7 de la Journée de la Gaspésie – Gaspesian Day – Gespe’gewa’gi 2022

5 à 7 festifs

Les Place aux jeunes et les Services d’accueil des Nouveaux Arrivants de la Gaspésie invitent tous les nouveaux arrivants ainsi que toute la population à célébrer la 16e JOURNÉE DE LA GASPÉSIE, le jeudi 2 juin 2022!

Cette journée, qui se tient chaque année le premier jeudi de juin, se veut une journée toute spéciale, où nous célébrons notre amour pour la région.

La Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils

5 a 7 RocherPerce

5 à 7 en musique, dès 17h, à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils 

  • Animation pour tous ;
  • Prestation musicale de MLou ;
  • Tirages et prix de présence.

Microbrasserie Le Naufrageur

Le Naufrageur

Jeudi le 2 juin, à 17 h 00 à la microbrasserie Le Naufrageur à Carleton-sur-Mer

  • Une consommation offerte aux personnes habillées en bleu*;
  • Repas offert aux nouveaux arrivants inscrits aux Activités des nouveaux arrivants*;
  • Prix de présence.

* Des conditions s’appliquent

Chez Casimir

Chez Casimir

Jeudi le 2 juin, à 17h Chez Casimir à Matapédia 

  • Une consommation offerte aux personnes habillées en bleu* ;
  • Prix de présence.

* Des conditions s’appliquent

Auberge Festive Sea Shack

Auberge Festive Sea Shack
Jeudi le 2 juin, à 17h, à l’Auberge Festive Sea Shack
  • Musique avec  Benoit Côté – Pour le découvrir : Monochrome | Benoit Côté (bandcamp.com) ;
  • Ouverture de la Cantine Barberousse ;
  • Consommation gratuite pour les 100 premières personnes (bière ou cocktail bleu avec ou sans alcool) ;
  • Prix de présence.

Pointe Taylor

Pointe Taylor

*Sur réservation seulement*

Jeudi le 2 juin, à partir de 17h, à la Pointe Taylor de New Richmond

pour le retour des 5 à 7 de la journée de la Gaspésie.Ce sera l’occasion de partager notre amour pour notre si belle région avec des gaspésiens et néo-gaspésiens de toute la MRC.

  • Animation pour tous ;
  • Une consommation offerte aux personnes habillées en bleu ;
  • Bouchées ;
  • Prix de présence.

Réservez votre place en cliquant sur le lien suivant : ICI »

Royal Canadian Legion

Royan canadian legion

Jeudi le 2 juin, à partir de 17h, à la Légion royale canadienne à New Carlisle

  • Animation pour tous ;
  • Prix de présence.

Berceau du Canada

Berceau du Canada
Jeudi le 2 juin, à 17h au Berceau du Canada
  • BBQ par @clublionsdegaspe
  • Code vestimentaire : tout le monde en BLEU!
  • Ambiance musicale gaspésienne

Berceau du Canada | Évènement Facebook

Jessica Thivierge et David Cormier

Une histoire d’amour avec la Gaspésie

Jessica et David

Il y a quatre ans, Jessica Thivierge et David Cormier quittaient Victoriaville pour s’établir en Gaspésie. Ni l’un ni l’autre n’avait grandi dans cette région de laquelle ils sont simplement tombés amoureux. À l’approche des célébrations de la Journée de la Gaspésie, le 2 juin prochain, on vous raconte leur histoire d’amour avec notre région.

Originaire de Beauport, Jessica a déménagé plusieurs fois après avoir quitté le nid familial. En 2012, elle va poursuivre son baccalauréat en Alberta pendant trois ans, puis s’installe à Montréal pour une maîtrise en littérature d’expression française. Un dimanche soir de janvier, en 2015, elle rencontre David, le colocataire d’une amie. C’est là le début d’une relation qui mènera le couple jusqu’en Gaspésie!

Né à New Richmond, d’où sont originaires ses parents, David a toutefois grandi à Longueuil. Passionné d’histoire, il étudie dans ce domaine lorsqu’il rencontre Jessica. « Quand j’ai terminé ma maîtrise, raconte-t-elle, je l’ai suivi à Paris pour ses recherches en histoire du 15e siècle. » En France, le couple fait un constat. « On détestait la grande ville. On s’est demandé comment on ferait pour habiter en région, en campagne. » Et c’est là qu’émerge l’idée de devenir agriculteurs.

Jessica s’inscrit au programme Production légumière biologique à Victoriaville. Au terme de la première année, elle envisage la péninsule, qu’elle a déjà visitée avec son chum, comme lieu de stage. « J’étais venue en Gaspésie deux fois une semaine, pendant les vacances. » David, qui vient chaque année voir des membres de sa famille à New Richmond, l’accompagne. Le couple appelle la grand-mère de David. « Est-ce qu’on peut passer l’été chez vous? » Sa réponse, vous l’aurez deviné, est affirmative. Et la mère de David, de son côté, prédit un coup de cœur à long terme. Elle dit au couple que s’il va passer l’été en Gaspésie, il n’en reviendra pas!

C’est au Jardin du Village, à Caplan, que Jessica fait son stage. Elle y rencontre Sonia et Étienne, les sympathiques et généreux propriétaires. « Après deux semaines, on a fait deux constats importants, raconte Jessica. On savait qu’on voulait habiter en Gaspésie et qu’on ne voulait plus être agriculteurs! » Ainsi donc, après Edmonton, Montréal, Paris et Victoriaville, c’est en Gaspésie que Jessica souhaite s’enraciner, et David a le même désir. « Dans la vingtaine, j’étais de moins en moins satisfait de la vie urbaine, confie-t-il. J’avais besoin de grands espaces. On savait qu’on voulait vivre en milieu rural. La Gaspésie, c’est un peu mes racines. C’était un match parfait. » Et Jessica ajoute : « C’était la première fois de notre vie qu’on savait exactement où on voulait être. »

Les grands espaces propices au plein air et la chaleur humaine sont deux aspects qui ont séduit le couple en Gaspésie. « Ce qui m’a le plus attiré, c’est l’abondance et la proximité du territoire public, mentionne David. La liberté des grands espaces pour le plein air, la chasse, la pêche. » Le côté humain lui plaît aussi beaucoup. « C’est pas difficile de rencontrer des gens en Gaspésie. Les gens sont super chaleureux! » Jessica ajoute : « Jamais on n’aurait pensé que des gens pouvaient être aussi accueillants. Ça a aussi participé à notre choix. C’est de ça qu’on a besoin, ces liens humains là. » Elle a aussi découvert une nouvelle passion. « Je ne savais pas que j’aimais faire du plein air, je n’avais jamais eu l’occasion d’en faire. On est arrivés ici et on pouvait tout faire! Des randonnées dans le parc et la réserve faunique, du kayak, du canot… »

De Sainte-Anne-des-Monts à New Richmond

Après avoir passé un premier été dans la Baie-des-Chaleurs, c’est plutôt sur le côté nord de la péninsule que Jessica et David emménagent. « La première opportunité d’emploi que j’ai eue était à Sainte-Anne-des-Monts, mentionne Jessica. On est restés trois ans. » Le couple a beaucoup aimé y vivre. « Le fleuve est vraiment quelque chose qui nous a marqués. L’horizon… Il y a quelque chose d’indescriptible du côté nord qui est venu nous chercher. »

En 2021, le couple s’installe toutefois sur le territoire qui l’a séduit en premier, la Baie-des-Chaleurs, où il entreprend la construction d’une maison bifamiliale avec les parents de David. « Ils habitaient à Longueuil et nous ont suivis par amour! », s’exclame Jessica. Gaspésiens d’origine, « ils voulaient revenir à New Richmond, là où est la famille. Ils sont venus et ont trouvé un terrain. On s’est greffés à leur projet : pourquoi pas faire une maison bifamiliale, les quatre ensemble? Et on habite la maison depuis l’automne! »

David a terminé son doctorat et travaille à présent au Groupe ressource en logements collectifs, alors que Jessica occupe un emploi à Vivre en Gaspésie. Une belle façon de contribuer, à leur tour, à l’établissement de Néo-Gaspésien∙nes dans la région. « Là, de mon bureau, j’ai vue sur la baie et le mont Saint-Joseph, dit-elle. C’est grandiose, cet accès-là au paysage! »

En vue de la Journée de la Gaspésie, quoi de mieux que de se laisser inspirer par une aussi belle histoire d’amour avec la péninsule pour célébrer notre appartenance à la région?

Gaspésien∙nes d’origine, de cœur ou d’adoption : participez à la grande vague bleue le 2 juin 2022!

Pour tout savoir sur la Journée de la Gaspésie et sa programmation, c’est ici.

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