La liste des activités pour les nouveaux arrivants est longue et diversifiée, et surtout, elle couvre l’ensemble du territoire de la péninsule gaspésienne.
Ce n’est pas pour rien que la Gaspésie se démarque et attire de plus en plus. C’est parce qu’on met le paquet pour accueillir ceux et celles qui ont décidé de faire de la région leur nouveau chez soi.
La réputation des Gaspésien.ne.s n’est plus à faire, plus personne ne doute de leur accueil chaleureux! Et parce qu’on veut que tu restes pour de bon, on s’assure de tout mettre en place pour t’accueillir comme il se doit!
L’esprit de communauté, la solidarité et l’entraide font partie de notre ADN en Gaspésie. Ici, tu ne seras jamais dans le pétrin. Si jamais tu fais un flat* sur le bord de la route, tu verras que plusieurs voitures s’arrêteront pour te venir en aide.
Tu auras compris que c’est dans notre nature de tout faire pour que tu te sentes bien entouré. Justement, la région propose des activités aux personnes nouvellement arrivées pour leur permettre de se créer un réseau de contacts, de tisser des liens, mais aussi de découvrir leur nouveau territoire.
Avec les activités des nouveaux arrivants, tu pourras rencontrer des gens qui, comme toi, ont choisi de s’installer récemment dans la région, mais aussi des gens qui y sont installés depuis longtemps. Tout ça dans l’unique but que tu te sentes chez toi en Gaspésie.
Peu importe si tu choisis de t’installer en Haute-Gaspésie, dans la Baie-des-Chaleurs, près du Rocher-Percé ou sur la pointe gaspésienne, des activités sont organisées à proximité pour te permettre de tisser des liens et de te faire un réseau.
C’est le temps, participe aux activités des nouveaux arrivants!
Contacte l’agent.e Place aux jeunes ou le Service d’accueil des nouveaux arrivants du secteur choisi pour t’inscrire aux prochaines activités.
Visite les pages Facebook des Activités des nouveaux arrivants par MRC pour découvrir les activités à venir!
Un classique, celui qui revient chaque année depuis plus de 15 ans : on s’habille en bleu, on se prend en photo et on diffuse sa fierté gaspésienne sur ses réseaux sociaux en identifiant @vivreengaspesie et en inscrivant le mot-clic #journeedelagaspesie.
Il y a tellement d’artistes talentueux qui ont pris racine en Gaspésie. On leur rend hommage en écoutant leurs plus grands succès! Profites-en aussi pour découvrir de nouveaux talents artistiques gaspésiens. En manque d’idées? Tu peux écouter la liste de lecture préparée par MLou.
Parce que le bleu, c’est la couleur qu’on associe d’emblée à la Gaspésie! Que ce soit un local scolaire, un bureau de travail ou tout simplement ta maison, ajoute quelques touches de bleu le 1er juin pour souligner cette belle journée.
Tu travailles dans le domaine de la restauration? Offre une variante avec du bleu à tes clients pour les faire sourire! Si tu as des enfants (ou tu travailles avec des enfants), rien de mieux pour les rendre heureux que d’ajouter un peu de couleur aux confections culinaires. Avec du colorant bleu, tout est possible!
Nos grands espaces et la proximité avec la nature font de la Gaspésie un endroit attrayant où il fait bon vivre. Organise une pause-santé à ton travail, va faire une marche ou profite de l’extérieur pour l’occasion. On est si bien dans la région!
La Gaspésie regorge de produits tous plus délicieux les uns que les autres. Profites-en pour les mettre de l’avant, si tu travailles dans un restaurant. Si tu es un client, pourquoi ne pas essayer de nouveau plat mettant en avant des spécialités gaspésiennes? (Re)découvre notre bouffe locale (et pas juste le Dixie Lee!).
Porte fièrement les couleurs de la région avec un item de notre Collection Gaspésie, en vente jusqu’à la fin juin. Chandail, tuque, cagoule, tes items préférés sont de retour en version améliorée (et limitée!), alors, profites-en pour gâter tes proches ou pour te faire plaisir.
Rends hommage à la Gaspésie à travers une œuvre d’art : qu’elle soit éphémère sur la plage, qu’elle soit collective avec des amis, des collègues ou des enfants, ou bien qu’elle soit simplement une expression artistique de ta relation avec la Gaspésie, l’important, c’est qu’elle soit significative pour toi.
En plus de diffuser ta photo en bleue, prends quelques instants pour partager avec ton réseau pourquoi tu es fier.fière d’habiter ou d’être né.e en Gaspésie. Raconte un souvenir, une anecdote ou un moment de bonheur en lien avec la région.
Cette année, le slogan est « La Journée de la Gaspésie ; c’est pour toi! » parce qu’on croit que la célébration de notre région est une histoire qui nous concerne tous. Trouve une ou des façons originales de souligner ta fierté d’habiter le territoire gaspésien.
Par Joanie Robichaud, passionnée de la Gaspésie
Originaire de Shigawake et maintenant basée à Montréal, Shaina Hayes est une autrice-compositrice-interprète qui se démarque par ses chansons épurées aux allures country-folk. En plus des superbes arrangements musicaux de chacune des pièces, j’adore la voix de Shaina qui est toujours douce et juste.
Elle est à découvrir, et son album « To coax a waltz » est excellent d’un bout à l’autre ! Cet album-là lui a d’ailleurs ouvert une porte sur diverses opportunités, comme celle de faire la première partie des Barr Brothers lors des spectacles de leur plus récente tournée.
J’affectionne tout particulièrement Shaina Hayes pour ses chansons planantes, son style musical bien à elle, mais aussi pour sa démarche artistique qui me rappelle celle de l’artiste américaine Billie Marten que j’adore. J’ai l’impression qu’il y a peu d’artistes québécois(e)s qui donnent dans le même genre qu’elle !
Ma chanson préférée de l’album : « Mud », une pièce à écouter en boucle !
Benny Jones connait un succès retentissant depuis un certain temps, et on peut affirmer que ses superbes chansons sont responsables de ce succès ! L’artiste de Grande-Rivière fait fureur avec ses pièces à saveur folk-pop dont les textes sont sincères et authentiques.
J’ai un gros coup de coeur pour « Best of de toi », qui a d’ailleurs été coécrite avec la Gaspésienne Marie-Ève Trudel Vibert et enregistrée en Gaspésie, avec Martin Hogan du studio Hogan Musique.
J’ai eu la chance de faire la première partie de Benny Jones à l’été 2022 et, du même coup, de le voir en spectacle pour la première fois. Je dois dire que j’ai été complètement charmée par sa façon de rendre ses chansons devant son public, mais aussi par sa mise en scène : il est tellement drôle entre chaque chanson qu’on se demande s’il s’agit d’un spectacle de musique ou d’humour !
C’est pour toutes ces bonnes raisons que vous devez absolument aller écouter cet auteur-compositeur-interprète de talent, si ce n’est pas déjà fait !
L’artiste de Petite-Vallée baigne dans la musique depuis sa tendre enfance. En ayant grandi au sein du festival qui s’y déroule chaque année, elle a côtoyé les plus grands de la musique québécoise pour ainsi s’en inspirer et créer ensuite ses propres chansons.
En plus d’avoir lancé un premier opus qui s’intitule « Suite pour personne » en janvier 2023, on a pu la voir dans la série de spectacles « Réalité gaspésienne : la grand’ messe » aux côtés d’artistes reconnus tels que Guillaume Arsenault et Dans l’Shed.
Sur cet album paru à l’hiver, on retrouve des pièces folk-pop teintées de l’air du fleuve, des vagues et des grands espaces. C’est d’ailleurs pourquoi j’aime autant Jeanne Côté : les images dépeintes dans ses chansons ainsi que ses mélodies respirent la liberté, l’indépendance et la force.
Personnellement, j’ai tout de suite accroché sur la chanson « Il peut mouiller », dont les arrangements musicaux sont magnifiques ! Je vous conseille fortement d’aller découvrir le premier album de Jeanne Côté pour être transporté dans son univers qui voyage entre la ville et notre belle Gaspésie !
Impossible pour moi de passer à côté de Patrice Michaud lorsque je nomme mes artistes Gaspésiens coups de coeur ! Celui qu’on a d’abord découvert avec des pièces comme « Cahier Canada » et « On fait comme si » a fait paraître 4 albums en carrière qui ont tous connu un énorme succès.
En plus d’être un artiste accompli au grand talent d’écriture, Patrice Michaud est un conteur né, ce qui rend ses spectacles encore plus grandioses !
Je me souviens la première fois que je l’ai vu en spectacle : un ami et moi avions bravé une tempête pour aller l’entendre « live », et les histoires qu’il racontait avant chaque chanson m’avaient complètement renversée! En plus d’adorer écouter Patrice Michaud en spectacle, j’aime énormément ses textes toujours bien ficelés et hyper authentiques.
Comme une grande partie de ses fans, j’ai d’abord écouté Mécanique générale en boucle pour ensuite découvrir toutes les autres perles de ce grand artiste gaspésien. Mes recommandations : les pièces « Je cours après Marie » et « Cherry blossom » !
Quand on pense « musique de party » en Gaspésie, il est certain qu’on imagine Quimorucru ! La formation, qui compte six membres originaires d’un peu partout dans la péninsule, a une réputation qui n’est plus à faire. Si on veut danser, chanter et célébrer, Quimorucru est le groupe tout indiqué !
Avec 10 albums à son actif, le band festif roule sa bosse aux quatre coins du Québec pour divertir les gens, mais également pour toucher son public avec ses textes parfois profonds, sensibles et d’autres fois un peu plus légers. Impossible pour moi de me rappeler la première fois où j’ai entendu la musique de Quimorucru :
j’ai l’impression de les connaître depuis toujours, étant donné que la formation fait partie de nos racines musicales gaspésiennes depuis ses tout débuts ! En plus de nous faire bouger et chanter, les gars de Quimorucru sont proches de leur public et n’hésitent jamais à partager des moments avec eux avant et après leurs spectacles… de vrais Gaspésiens chaleureux ! Si vous avez la chance d’aller les voir en « show », n’hésitez jamais, car vous passerez assurément une excellente soirée !
Mes deux coups de coeur de la formation sont « Ma bouteille » et « Party Gaspésien », deux pièces qui nous transportent dans des univers différents !
Par MLou, auteure-compositrice-interprète gaspésienne
Le 1er juin prochain, c’est la Journée de la Gaspésie. Profites-en pour souligner l’événement en portant du bleu!
Du côté nord de la Gaspésie, quand on veut aller faire une promenade sur le bord du fleuve, on ne va pas marcher à la plage, on va se promener su’l plain ou sur les plains. Dérivé du mot plaine, le plain désigne un bord de mer plus doux où il est possible de se promener.
Ex. : J’t’allée marcher le long des plains
Ex. : Faisait pas chaud su’l plain hier soir!
Si, dans la Baie-des-Chaleurs, on raise son char, ailleurs en Gaspésie, on le raile. Dans tous les cas, on n’est jamais ben content quand ça arrive. C’est moins pire quand c’est une vitre ou des lunettes, mettons. Raiser ou railer, ça veut dire grafigner ou égratigner en Gaspésie. Peut aussi être utilisé comme nom commun féminin : une raise.
Ex. : J’me suis toute faite railer mon char dans le parking du Rossy
Ex. : J’avais une raise dans mes lunettes.
En Gaspésie, tu ne vas pas chercher quelque chose, tu vas le haler. Surtout si c’est lourd. C’est ben rare que tu vas haler de quoi de léger. Si t’as besoin de haler quelque chose, tu vas sûrement prendre un tracteur, un quatre-roues ou un pick-up.
Ex. : Y’était en train de haler du bois.
Ex. : On va haler ça icitte!
Si le « chère » est utilisée à toutes les sauces, le « guesson » l’est tout autant sur la pointe de la Gaspésie. Dérivé du mot garçon, le nom désigne à peu près tout le monde, dans une familiarité comme ça existe qu’en Gaspésie. Prononcé avec l’accent de Rivière-au-Renard (à prononcer Rivièr’n’or], c’est de la musique aux oreilles.
Ex. : Salut guesson !
Ex. : C’t’u fait là guesson?
Chaque village à ses voireux. Ceux qui sortent le dimanche matin pour aller faire le tour de la paroisse, histoire de savoir les derniers potins. Avant, ils les apprenaient sur le perron de l’église, mais là, ils n’ont pas le choix de faire un peu plus d’efforts pour ne rien manquer des dernières histoires. Ils commencent souvent leur phrase par : « Tu sais pas quoi! » pis y’a des bonnes chances qu’ils fassent l’arbre généalogique de la personne au complet en la nommant (ex. : Nadine à Luc à Michel).
Ex. : Y roule dont ben pas vite, lui! Ça doit être un voireux!
Ex. : Garde dont les voireux qui s’en viennent.
Un permis de conduire? Non, des licences. L’expression, aussi utilisée en Acadie, vient probablement du terme anglais « licence » qui désigne un permis permettant de faire quelque chose. En Gaspésie, c’est ben rare que tu tardes avant d’aller cherche tes licences, quand tu arrives à 16 ans.
Ex. : Y peut pas venir, y’a pu ses licences!
Ex. : J’ai assez hâte d’avoir mes licences!
Ça vient probablement du mot anglais « sneakers », parce que des snikes, en Gaspésie, ce sont des souliers, préférablement des souliers de style sport, souvent même un peu usés. Des sniks chics, ça n’existe pas.
Ex. : Pas besoin d’enlever tes sniks voyons!
Ex. : J’avais oublié mes sniks.
En Gaspésie, les gens n’ont pas de cabanons, ils ont des sheds. À ne pas confondre avec le garage. Le (ou la) shed, c’est un genre de cabane, souvent en tôle, qui existe EN PLUS du garage. Parce qu’on a jamais trop de place pour ranger nos machines.
Ex. : J’pense que j’ai mis ça dans shed!
Ex. : Y doit être en train de bardasser dans le shed!
Le goémon, en Gaspésie, désigne les algues brunes qu’on retrouve un peu partout autour de la péninsule. Si le terme varech est utilisé ailleurs, chez nous, c’est du goémon ou du goamon. Pis on en manque pas!
Ex. : Y’a dont ben un tas de goémon su’a plage cette année!
Ex. : J’ai mis les deux pieds dans le goamon.
Si ailleurs, on utilise le mot lagune, en Gaspésie, ce sont des barachois. Surtout utilisé dans les Maritimes, le terme barachois désigne plusieurs endroits en Gaspésie où l’eau s’installe entre la mer et un banc de sable. Les deux plus connus sont probablement le barachois de Carleton-sur-Mer et le barachois de Malbaie, surtout que ce dernier donne même son nom au village adjacent : Barachois (fusionné à la Ville de Percé).
Ex. : Ça sent fort! Ça doit être le barachois.
Ex. : Y’a plein de beaux oiseaux dans le barachois.
Si tu te promènes sur la plage, il y a de bonnes chances que tu trouves des barlicocos. Ailleurs, on l’appelle bourgot, bigorneau ou buccin, mais dans la Baie-des-Chaleurs, ce sont les coquilles de barlicoco qui ornent les bords de mer. Pis c’est vraiment le fun à collectionner!
Ex. : Faire siffler un barlicoco.
Ex. : Y’a plein de barlicocos sur la plage!
Par Joanie Robichaud, passionnée de la culture gaspésienne
Le 1er juin prochain, c’est la Journée de la Gaspésie. Profites-en pour souligner l’événement en portant du bleu!
Pour en découvrir plus sur la parlure gaspésienne, écoute le balado de Place aux jeunes en région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Arsoudre, ça veut dire arriver quelque part, bien souvent à l’improviste. En Gaspésie, comme on est très accueillants, ça nous fait toujours plaisir de voir des gens arsourdre! D’ailleurs, s’ils arrivent en soirée, ce n’est pas impossible qu’on les invite à souper. Accueillants, c’est pas mêlant.
Ex : Je devrais arsoudre à soir!
Ex : Y’a arsoud icitte su un moyen temps !
En Gaspésie, some ne fait pas vraiment référence aux mathématiques. Si some signifie « un petit nombre de » en anglais, ici, some veut plutôt dire « tout un » ou « un gros ». C’est une sorte d’adjectif passe-partout souvent utilisé pour remplacer le mot terrible, ce dernier étant prononcé tériiiiiib dans certains coins comme Rivière-au-Renard, lui-même prononcé R’vièr’-au-R’nord (ou Fox pour les locaux!). Tout est une question de prononciation, dans le fond.
Ex : Ça va faire un some spectacle!
Ex : Y’a pris une some débarque en sortant de son char!
Non, on ne parle pas de l’Église ici! Nous venant tout droit de l’anglais, le mess est bien répandu en Gaspésie. Pour parler d’un désordre ou d’un dégât, c’est un mot qui donne un peu de style à une situation parfois catastrophique!
Ex : Allons, as-tu vu le mess que ç’a fait!
Ex : Ça va faire un some mess si ça continue.
Ça n’a étrangement absolument rien à voir avec le fait qu’il manque quelque chose. Ben manque se veut plutôt un synonyme de « peut-être », « sûrement » ou « probablement ». Particulièrement utilisé du côté nord de la Gaspésie et sur la pointe, ben manque que tu risques de l’entendre si tu te promènes dans ces coins-là.
Ex : Ben manque que je ne me rendrai pas à Gaspé sans gazer.
Ex: Y faisait ben manque 30 degrés l’autre jour.
Cher, che ou chère. Autant de variantes que de possibilités d’utiliser ce mot dans une même phrase. En Gaspésie, on est plus que poli et parfois on se laisse aller dans un défilé de cher. Expression particulièrement populaire dans le coin de Chandler, où le che est omniprésent. Ça ou le « fi » pour remplacer fille. À Gaspé, on l’accompagne très souvent du mot belle pis on a tendance à ambitionner sur le nombre dans une même phrase.
Ex : Chère belle chère, qu’est-ce que tu fais à soir?
Ex : Ayou qu’on s’en va à soir che?
Contraction de l’expression populaire « par exemple ». Utilisée dans plusieurs contextes pour remplacer une locution de transition, mais jamais pour donner des exemples. Surtout utilisée pour exprimer son étonnement ou son mécontentement. Expression typique de la pointe gaspésienne.
Ex : Non, mais y’a pas pris le temps pempe!
Ex : Y’a p’t-être ben pas pensé avant de parler pempe!
Eh non, su n’est pas seulement le participe passé du verbe savoir. En fait, en Gaspésie, on est tellement dans la proximité, qu’on ne va pas chez quelqu’un, on va su quelqu’un. Su, c’est donc la façon très direct de dire où on va ou où on est allé. À ne pas confondre avec sul, qui veut dire, littéralement sur quelque chose.
Ex : Viens-t’en, on va aller faire un tour su Catherine.
Ex : As-tu acheté ça su Rossy?
Provenant ben manque de « regarde donc », guedon ou gardon peut être utilisé à toutes les sauces. On est comme ça! On oublie ou on économise les lettres… D’ailleurs, au lieu de dire « regarde », on dit parfois « ga ».
Ex : Guedon Madeleine à Jean-Paul qui se pavane à l’épicerie !
Ex : Gardon l’autre qui s’est tout fait raiser son char !
Ex : Ga la qui arrive de su Axep.
Quand t’as pu de patience, en Gaspésie, tu n’es pas juste impatient, tu es malpatient. C’est comme une coche de plus. C’est parce que tu es vraiment arrivé au bout. Pis si les autres disent ça de toi, c’est parce que t’as probablement été un peu sec dans tes réponses.
Ex : Ouf, je suis assez malpatient aujourd’hui!
Ex : Non mais, y’étais-tu assez malpatient l’autre jour, lui!
Qui n’a pas reçu un coup d’oeil de travers, en ville, quand il a dit haut et fort qu’il allait mettre sa froc ? Une quoi ? Ben, une froc! C’est ben manque encore un emprunt de l’anglais, mais une froc, sur le côté nord de la péninsule et sur la pointe, c’est un manteau qu’on porte pour aller à l’extérieur.
Ex : Tu devrais amener ta froc si jamais on va sul plain.
Ex : As-tu vu ma nouvelle froc? Je l’ai trouvé su Hart!
Un peu comme la froc, la poutch provoque de nombreux regards de travers une fois à l’extérieur de la région! Poutch veut dire, tout simplement, un étui. Encore une fois, ce mot est probablement un emprunt à l’anglais pouch qui signifie « petit sac ». Expression surtout utilisée du côté sud de la Gaspésie.
Ex : Oublie pas ta poutch à hockey!
Ex : Prête-moi ta poutch, j’ai besoin d’un crayon.
On aurait ben de la misère à trouver de quel mot vient le mot grament. Un grament, c’est pas compliqué, c’est un peu n’importe quoi. C’est surtout utilisé de façon semi-négative pour des choses louches, notamment. Ça peut aussi décrire un.e individu.e, tout aussi louche bien souvent.
Ex : C’est quoi le grament qui traîne dans ton char?
Ex : Non, mais as-tu vu son nouveau chum? Méchant grament !
On note au moins deux façons d’utiliser le mot machine. C’est un peu un mot de secours, un genre de joker quand on oublie le vrai nom d’un objet quelconque. Aussi, on peut utiliser le mot machine quand vient le temps de parler de quelqu’un qui a plus de drive que le client en demande! Dans le fond, on l’utilise pour tout, sauf d’une machine au sens propre. Peut aussi être utilisé comme un verbe : machiner.
Ex : Donne-moi le machine pour débloquer la clé!
Ex : Allons, mais c’est une machine c’te fille-là!
Utilisée pour décrire un coton ouaté avec un capuchon plutôt qu’une vraie cagoule, c’est-à-dire un morceau de tissu qui couvre la tête et le cou en laissant juste voir les yeux. Mettons qu’ils font le saut, en ville, dans tu demandes à ton ami s’il va mettre sa cagoule pour aller virer au dépanneur!
Ex : Oublie pas ta cagoule, y va faire frette !
Ex : As-tu vu la belle cagoule Gaspésie à vendre?
Psst! Pour la belle cagoule en question, c’est juste ici!
Expression utilisée par plusieurs Gaspésien.ne.s exilé.e.s en ville pour parler de leur patelin d’origine. Probablement lié au fait que, dans le temps, on descendait le fleuve en suivant le courant pour se rendre jusqu’à l’océan. En partant des grandes villes, il fallait donc « descendre » jusqu’en Gaspésie. Souvent utilisée dans un contexte de nostalgie, quand on s’ennuie de la maison et de la mer.
Ex : On d’scend en bas che nous en fin de semaine!
Ex : Ça vire su un moyen temps en bas de che nous!
Qu’on soit Gaspésien.ne.s d’origine, de coeur ou d’adoption, il y a plein de raisons d’exprimer sa fierté! La Journée de la Gaspésie revient chaque premier jeudi du mois de juin.
Une partie du contenu de cette page a été originalement publié sur le blogue MAMA Gaspésie, qui nous a autorisé à le reprendre et à l’adapter pour l’occasion.
5 à 7 en musique, dès 17h, à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils
Jeudi le 2 juin, à 17 h 00 à la microbrasserie Le Naufrageur à Carleton-sur-Mer
* Des conditions s’appliquent
Jeudi le 2 juin, à 17h Chez Casimir à Matapédia
* Des conditions s’appliquent
*Sur réservation seulement*
Jeudi le 2 juin, à partir de 17h, à la Pointe Taylor de New Richmond
pour le retour des 5 à 7 de la journée de la Gaspésie.Ce sera l’occasion de partager notre amour pour notre si belle région avec des gaspésiens et néo-gaspésiens de toute la MRC.
Réservez votre place en cliquant sur le lien suivant : ICI »
Jeudi le 2 juin, à partir de 17h, à la Légion royale canadienne à New Carlisle
Jessica Thivierge et David Cormier
Il y a quatre ans, Jessica Thivierge et David Cormier quittaient Victoriaville pour s’établir en Gaspésie. Ni l’un ni l’autre n’avait grandi dans cette région de laquelle ils sont simplement tombés amoureux. À l’approche des célébrations de la Journée de la Gaspésie, le 2 juin prochain, on vous raconte leur histoire d’amour avec notre région.
Originaire de Beauport, Jessica a déménagé plusieurs fois après avoir quitté le nid familial. En 2012, elle va poursuivre son baccalauréat en Alberta pendant trois ans, puis s’installe à Montréal pour une maîtrise en littérature d’expression française. Un dimanche soir de janvier, en 2015, elle rencontre David, le colocataire d’une amie. C’est là le début d’une relation qui mènera le couple jusqu’en Gaspésie!
Né à New Richmond, d’où sont originaires ses parents, David a toutefois grandi à Longueuil. Passionné d’histoire, il étudie dans ce domaine lorsqu’il rencontre Jessica. « Quand j’ai terminé ma maîtrise, raconte-t-elle, je l’ai suivi à Paris pour ses recherches en histoire du 15e siècle. » En France, le couple fait un constat. « On détestait la grande ville. On s’est demandé comment on ferait pour habiter en région, en campagne. » Et c’est là qu’émerge l’idée de devenir agriculteurs.
Jessica s’inscrit au programme Production légumière biologique à Victoriaville. Au terme de la première année, elle envisage la péninsule, qu’elle a déjà visitée avec son chum, comme lieu de stage. « J’étais venue en Gaspésie deux fois une semaine, pendant les vacances. » David, qui vient chaque année voir des membres de sa famille à New Richmond, l’accompagne. Le couple appelle la grand-mère de David. « Est-ce qu’on peut passer l’été chez vous? » Sa réponse, vous l’aurez deviné, est affirmative. Et la mère de David, de son côté, prédit un coup de cœur à long terme. Elle dit au couple que s’il va passer l’été en Gaspésie, il n’en reviendra pas!
C’est au Jardin du Village, à Caplan, que Jessica fait son stage. Elle y rencontre Sonia et Étienne, les sympathiques et généreux propriétaires. « Après deux semaines, on a fait deux constats importants, raconte Jessica. On savait qu’on voulait habiter en Gaspésie et qu’on ne voulait plus être agriculteurs! » Ainsi donc, après Edmonton, Montréal, Paris et Victoriaville, c’est en Gaspésie que Jessica souhaite s’enraciner, et David a le même désir. « Dans la vingtaine, j’étais de moins en moins satisfait de la vie urbaine, confie-t-il. J’avais besoin de grands espaces. On savait qu’on voulait vivre en milieu rural. La Gaspésie, c’est un peu mes racines. C’était un match parfait. » Et Jessica ajoute : « C’était la première fois de notre vie qu’on savait exactement où on voulait être. »
Les grands espaces propices au plein air et la chaleur humaine sont deux aspects qui ont séduit le couple en Gaspésie. « Ce qui m’a le plus attiré, c’est l’abondance et la proximité du territoire public, mentionne David. La liberté des grands espaces pour le plein air, la chasse, la pêche. » Le côté humain lui plaît aussi beaucoup. « C’est pas difficile de rencontrer des gens en Gaspésie. Les gens sont super chaleureux! » Jessica ajoute : « Jamais on n’aurait pensé que des gens pouvaient être aussi accueillants. Ça a aussi participé à notre choix. C’est de ça qu’on a besoin, ces liens humains là. » Elle a aussi découvert une nouvelle passion. « Je ne savais pas que j’aimais faire du plein air, je n’avais jamais eu l’occasion d’en faire. On est arrivés ici et on pouvait tout faire! Des randonnées dans le parc et la réserve faunique, du kayak, du canot… »
De Sainte-Anne-des-Monts à New Richmond
Après avoir passé un premier été dans la Baie-des-Chaleurs, c’est plutôt sur le côté nord de la péninsule que Jessica et David emménagent. « La première opportunité d’emploi que j’ai eue était à Sainte-Anne-des-Monts, mentionne Jessica. On est restés trois ans. » Le couple a beaucoup aimé y vivre. « Le fleuve est vraiment quelque chose qui nous a marqués. L’horizon… Il y a quelque chose d’indescriptible du côté nord qui est venu nous chercher. »
En 2021, le couple s’installe toutefois sur le territoire qui l’a séduit en premier, la Baie-des-Chaleurs, où il entreprend la construction d’une maison bifamiliale avec les parents de David. « Ils habitaient à Longueuil et nous ont suivis par amour! », s’exclame Jessica. Gaspésiens d’origine, « ils voulaient revenir à New Richmond, là où est la famille. Ils sont venus et ont trouvé un terrain. On s’est greffés à leur projet : pourquoi pas faire une maison bifamiliale, les quatre ensemble? Et on habite la maison depuis l’automne! »
David a terminé son doctorat et travaille à présent au Groupe ressource en logements collectifs, alors que Jessica occupe un emploi à Vivre en Gaspésie. Une belle façon de contribuer, à leur tour, à l’établissement de Néo-Gaspésien∙nes dans la région. « Là, de mon bureau, j’ai vue sur la baie et le mont Saint-Joseph, dit-elle. C’est grandiose, cet accès-là au paysage! »
En vue de la Journée de la Gaspésie, quoi de mieux que de se laisser inspirer par une aussi belle histoire d’amour avec la péninsule pour célébrer notre appartenance à la région?
Gaspésien∙nes d’origine, de cœur ou d’adoption : participez à la grande vague bleue le 2 juin 2022!
Pour tout savoir sur la Journée de la Gaspésie et sa programmation, c’est ici.
Nouveaux arrivants
Kim habite à New Richmond et est propriétaire de l’entreprise Agenda fleuriste à Maria.
Qu’est-ce que tu aimes de la Gaspésie?
« Devenir propriétaire ne m’avait jamais effleuré l’esprit! Je ne viens pas d’une famille d’entrepreneurs. Plusieurs personnes m’ont posé la question, si je reprenais le commerce de ma mère ou d’un membre de ma famille, mais non. Je suis juste allée voir la propriétaire de l’entreprise, et on a jasé! Le commerce était sur le point de fermer et poursuivre un service qui était déjà existant, avec une entreprise bien établie, ça m’encourageait. Le profil de repreneuriat m’allait bien! Ça fait 2 ans et demi maintenant et je ne m’ennuie toujours pas. J’ai toujours plein de choses à faire, de la gestion administrative au contact avec les clients. Il en tient juste à moi de faire que mon travail soit intéressant. »
« Pendant mes études, il y avait 2 choses qui me passionnaient, les poissons et les plantes. J’ai décidé de consacrer mes études à la vie maritime pour accéder au marché du travail. Après réflexion, ma deuxième passion m’attirait plus, pour avoir un quotidien dont je ne me tannerais pas à long terme. Je m’impliquais déjà dans un jardin pour aider aux récoltes. Pour moi, c’était clair que ma passion pour les plantes allait me donner la motivation d’aller travailler tous les jours. »
« Après mes études à Rimouski et un stage d’été à Grande-Rivière, j’ai compris que j’étais devenue une fille de l’Est. Plus jeune, je n’avais pas l’idée de vivre en Gaspésie, mais ça n’a pas étonné mes parents quand je leur ai annoncé. Quand j’étais enfant, on avait l’habitude de venir voir de la famille dans la Vallée de la Matapédia, c’est resté quelque part en moi! Ça fait déjà 5 ans que j’ai déménagé et je ne vois toujours pas de raison de partir. Je me suis rapidement fait des amis, principalement avec le comité d’accueil des nouveaux arrivants et des rencontres avec les amis de mes amis. La ville ne m’intéresse plus du tout! C’est ici que je me sens à ma place. C’est un endroit paisible, loin du stress, loin du trafic quotidien de la ville. C’est un milieu de vie parfait pour les enfants, c’est un beau cadeau à leur offrir! »
Authenticité. Nature. Aventure.
Nouveaux arrivants
Gabriel habite à Sainte-Anne-des-Monts et travaille dans le domaine forestier. Né en banlieue de Montréal, il a toujours été attiré par la nature.
Pourquoi as-tu choisi la Gaspésie?
« Mes stages ont tous été faits en Gaspésie, même si je ne viens pas d’ici. J’ai travaillé à l’Ascension-de-Patapédia pour le regroupement forestier de la Restigouche. Une fois que j’ai terminé mes études, j’ai commencé à la Coopérative forestière de Maria comme superviseur des travaux d’aménagement. Donc, tout de suite en terminant l’école, j’étais superviseur de 10 contremaitres et de 100 travailleurs forestiers. Ça faisait des noms à retenir! Mais j’ai vraiment aimé ça. En Haute-Gaspésie, il y avait le groupe Damabois qui commençait sa propre récolte et ils avaient besoin d’un contremaitre. Alors, j’ai pris un contrat de 3 mois et j’ai vraiment aimé ça ici, c’est pour ça que j’ai décidé de rester. Je travaille avec beaucoup de Gaspésiens de souche et tout le monde a le même but. Et ce n’est pas d’avoir une paye à la fin. C’est que ça marche! Je trouve qu’il y a beaucoup d’entraide sur le plan professionnel. »
« La nature, les espaces verts, je veux dire, je passe 12 heures par jour dans le bois et je ne me tanne pas. La Gaspésie, pour moi, c’est vraiment ça. Ce que j’aime beaucoup de Sainte-Anne-des-Monts, c’est qu’on est juste à côté du Parc national de la Gaspésie. La fin de semaine, on va se promener dans le parc et c’est impossible de se tanner de ça. C’est vraiment la nature qui fait que, au-delà de ma job, je reste ici. C’est cliché, mais ça reste que c’est ça. »
Opportunités. Entraide. Bienêtre.
Nouveaux arrivants
Josianne est venue retrouver son conjoint en Gaspésie au printemps 2020. Après son stage, elle a tout de suite été embauchée par le CISSS de la Gaspésie. Josianne et son conjoint sont présentement en train de se construire une maison à Bonaventure.
Pourquoi as-tu choisi la Gaspésie?
Simplicité. Apaisante. Familiarité.