Découvrir Archives - Vivre en Gaspésie

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Nouveaux arrivants

Marie-Kassandra Sweeney

« J’ai commencé à travailler à temps plein quand j’étais au début de mes études dans le cadre du programme national pour devenir CPA. Mon employeur était vraiment ouvert à ce que je fasse les deux en même temps. J’ai donc commencé comme stagiaire et j’ai gravi les échelons rapidement. Tout de suite après avoir complété mes deux ans de stage, je suis devenue CPA auditrice. Et maintenant, je suis responsable de dossiers. »

« J’ai fait mes études supérieures à Montréal, mais comme il n’y avait pas de « village » pour nous aider en ville, on a décidé avec mon mari de s’établir en Gaspésie, où vit ma famille. C’est tellement un endroit idéal, avec la nature et la communauté à proximité. »

« Je suis une personne parfois réservée, mais j’ai aussi un côté très sociable. Mon équipe m’a accueillie les bras grands ouverts et depuis mon arrivée au bureau, on peut dire que j’ai découvert une deuxième famille. Mon mari, c’est la même affaire. Même s’il vient d’une grande ville dans un autre pays, il aime connecter avec les gens. La Gaspésie a un pouvoir unique : celui de faire sentir chez eux tous ceux qui viennent s’y établir. »

« Ici, nos salaires sont équivalents à ceux de la ville. Mes mandats sont diversifiés et je collabore avec des collègues partout dans la région. Nos conditions de travail sont très bonnes. Et la conciliation entre la vie personnelle et professionnelle fait partie des valeurs. Ma carrière n’est pas ralentie parce que je suis en Gaspésie, au contraire. On me fait confiance. Mon directeur part à la retraite cette année et je vais prendre la relève pour plusieurs de ses clients. C’est vraiment gratifiant. »

C’est dans l’optique d’y vivre une vie paisible au sein d’une communauté tissée serrée que Marie-Kassandra Sweeney est revenue en Gaspésie, en 2021. CPA auditrice chez Raymond Chabot Grant Thornton, elle profite d’une vie professionnelle stimulante et d’une vie familiale épanouie.

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Kara Roy

« Je n’avais jamais mis de côté mon désir de revenir dans ma région natale, mais je ne voulais pas mettre de pression à mon conjoint non plus. Enceinte de mon 2e enfant, on a finalement décidé que d’acheter une maison en Gaspésie était la meilleure option pour notre famille. »

« J’ai obtenu un poste de jour en inhalothérapie, alors que ça m’aurait pris des années pour obtenir ça ailleurs. En plus, ça me prend environ 3 minutes pour me rendre au travail, sans aucun trafic. La qualité de vie est incomparable : de notre maison, on a une vue sur la mer, devant, et sur les montagnes, derrière. »

« Ici, ce n’est pas juste des paysages merveilleux, c’est la tranquillité d’esprit. On profite des instants présents en famille, on se crée des souvenirs mémorables. J’aime aussi habiter dans une communauté tissée serrée. Quand un événement arrive, bon ou mauvais, on le vit tous ensemble. »

« Comme inhalothérapeute en Gaspésie, je n’ai pas d’expertise dans un seul domaine, parce que je dois être multitâche. Chaque jour est différent de la veille, parce qu’on travaille autant en soins à domicile qu’au bloc opératoire ou à l’urgence. J’adore ça, parce que je suis un peu hyperactive et que je n’aime pas ce qui est routinier. »

Kara Roy est revenue s’installer à Sainte-Anne-des-Monts, sa ville d’origine, avec sa famille en 2023. Inhalothérapeute pour le CISSS de la Gaspésie, elle profite d’une vie paisible, tout en s’épanouissant professionnellement.

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Félix Boudreau

« J’avais plein de raisons de revenir en Gaspésie. J’aime la région, ma famille est ici. Puis, ailleurs, le processus pour obtenir une permanence aurait été plus long. J’enseigne aux jeunes de 5e secondaire, c’est motivant de les voir commencer à avoir des objectifs de carrière. Et j’enseigne aussi aux jeunes de 2e secondaire. Avec eux, c’est différent. Le but, c’est de leur faire aimer les sciences. »

« J’ai toujours eu beaucoup d’intérêt pour les sciences. Quand j’avais 7 ou 8 ans, ma tante, qui était aussi enseignante, m’a donné un microscope. Et ç’a vraiment été un point tournant dans ma vie. J’ai compris qu’avec un instrument comme ça, je pouvais découvrir un nouvel univers. »

« C’est très valorisant de travailler dans un milieu comme la Gaspésie. À l’épicerie, tu vois les parents des jeunes. Ce n’est pas rare qu’ils te remercient, qu’ils te disent à quel point tu joues un rôle important pour leur enfant. J’aime que la communauté soit tissée serrée. C’est une de nos forces. »

« Ce qui me tient le plus à cœur, actuellement, c’est la transmission de mes passions. Non seulement avec les sciences, mais aussi avec le sport. Je m’implique dans le club plein air de l’école. J’accompagne des élèves dans différents défis sportifs. Faire bouger les jeunes, je trouve ça encore plus gratifiant que de réussir un exploit personnel. »

Natif de Maria, Félix Boudreau enseigne les sciences au secondaire à l’école Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer. Passionné de plein air, il est revenu dans sa région d’origine pour s’y épanouir pleinement, tant sur le plan personnel que professionnel.

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Pierre-Olivier Roy

« En ville, les gens cherchent souvent à avoir la plus petite bulle que possible. Même si on est tous collés les uns sur les autres, plutôt que de se saluer, les gens vont détourner la tête ou ils vont baisser les yeux s’ignorant les uns- les autres. Mais, en Gaspésie, tu as l’opportunité de connecter avec les personnes. Tu les croises dans ton quartier, on se salue, on s’envoie la main en voiture, on se dit bonjour et on prend des nouvelles. Je trouve qu’ici, on se reconnecte avec la nature humaine. »

 

« Quelque chose qui a eu un impact majeur dans mon intégration à la vie gaspésienne est d’avoir été mis en contact avec leur univers sportif. Quand j’étais en ville, j’avais de la misère à intégrer des équipes, j’étais peut-être intimidé ou pas assez confortable pour essayer de les joindre. Ça me semblait plutôt sélectif. Puis, quand je suis arrivé ici, il y avait tellement d’ouverture et une belle inclusivité. On me proposait littéralement de les intégrer. Il y a beaucoup d’offres de différents niveaux, parce que le but, c’est que tout le monde puisse y trouver son compte. J’ai commencé avec le soccer, puis le badminton, et ensuite, par l’entremise des différents contacts que j’y ai faits, il y a eu le volleyball. Sans oublier le frisbee qu’on peut jouer sur la plage durant l’été. Ce sont quelques exemples parmi tant d’autres. On a vraiment l’embarras du choix! »

 

« Quand j’ai démarré mon club de course, j’en ai parlé à une seule personne qui connaissait beaucoup de gens dans la communauté de coureurs de ma région. Finalement, on était à peu près une vingtaine pour commencer! J’ai trouvé ça incroyable ce que le bouche-à-oreille pouvait faire. Tout le monde me disait : tu vas voir, la communauté, en Gaspésie, c’est vraiment incroyable, c’est vraiment fort. Et j’ai vraiment réalisé à quel point! »

 

Établi dans la communauté de Douglastown, à Gaspé, Pierre-Olivier Roy est kinésiologue pour le CISSS de la Gaspésie. Ce grand amateur de plein air a trouvé son compte dans la région, lui qui cherchait une proximité tant avec la communauté qu’avec la nature.

 

Nouveaux arrivants

Camille Tanguay-Lessard

« J’étais tannée de payer trop cher pour exister, littéralement. Je réfléchissais à ce que je pourrais faire, parce que je venais de terminer mes études en sexologie, qui est mon deuxième baccalauréat. Et je me suis dit : pourquoi pas la Gaspésie? Je n’étais jamais venue avant de prendre cette décision-là, mais j’avais plusieurs d’ami·e·s qui étaient déjà allé·e·s et j’avais vu plein de photos. Je trouvais l’endroit magnifique. C’est un peu un coup de tête, mais quand même réfléchi. »

 

« J’avais envie de pratiquer mon métier dans un endroit qui n’est pas saturé; j’avais le goût d’amener mes services ailleurs. Et j’ai vu que c’est une profession qui manquait cruellement en Gaspésie. Je me suis créé un profil sur le site de Place aux jeunes en région et des agentes m’ont rapidement contacté. Ç’a vraiment été très vite; tout s’est fait en deux mois. Je suis venue faire un séjour exploratoire et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour Percé, mais surtout pour le travail que je pourrais avoir au centre de détention. Je suis vraiment tombée en amour avec l’équipe. J’ai vu toute la chaleur et la collaboration qui existe sur place. »

 

« Pour le travail, on m’a mis en contact avec la cheffe des services sociaux et du PETRAAS du centre de détention de Percé. Donc, avant même d’avoir commencé à faire mes recherches pour un emploi, j’avais un appel. On m’a tellement tendu la main et donné de l’information que la décision a été facile à prendre. »

 

« Quand je suis arrivée, j’ai presque été adoptée par une famille du coin. Ils m’ont présenté à plein de personnes, ce qui fait en sorte que mon cercle d’ami·e·s s’est développé assez rapidement. Le premier mois, j’étais pratiquement invitée dans des soupers 3x par semaine! Ça m’a surpris – et pas – cette facilité à créer des liens avec les gens. Je me disais que ce serait peut-être mal vu que je vienne de l’extérieur et que l’intégration aurait pû être plus difficile, mais tellement pas! J’ai vraiment senti un accueil inconditionnel. »

 

Bachelière en sexologie, Camille Tanguay-Lessard est agente de relations humaines pour le PETRAAS (Programmation d’évaluation, de traitement et de recherche pour les auteurs d’agression sexuelle) au centre de détention de Percé. Installée en Gaspésie depuis 1 an, elle s’est rapidement intégrée à sa communauté d’accueil, elle qui cherchait un rythme de vie plus en accord avec ses valeurs.

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Élodie Thomas

« En 2020, j’ai quitté la Gaspésie; je suis partie en Martinique pour deux ans. Finalement, j’ai pleuré les six premiers mois parce que je m’ennuyais de ma vie dans la région et de mes amis; je m’ennuyais même de l’hiver. C’est pour ça que j’ai fait le choix de revenir. »

 

« Ici, chaque patient fait partie de la famille de quelqu’un de l’hôpital. Il y a un non-anonymat – qui peut déranger parfois au début – mais qui en même temps fait en sorte que notre façon de traiter les patients est beaucoup plus humaine. Et ça, c’est directement en lien avec mes valeurs. »

 

« Le fait qu’on soit dans un si petit milieu, ça donne aussi des rapports différents. L’espèce de hiérarchie qu’on retrouve parfois, dans le milieu hospitalier, ça s’applique différemment ici. En tant qu’infirmière, j’ai l’impression d’avoir mon mot à dire dans la prise de décision du plan de soins du patient. Les médecins nous demandent souvent ce qu’on en pense ou de quelle façon on ferait les choses. Je n’ai pas connu ça dans les centres urbains ni en France. »

 

« En Gaspésie, je me sens chez moi, je me sens à ma place dans la société. Mes valeurs rejoignent beaucoup plus les valeurs québécoises aujourd’hui. Il y a un côté communautaire très fort, les gens s’entraident beaucoup. Justement, en décembre prochain, je vais courir 134 km pour traverser la Martinique du Nord au Sud, dans le cadre d’une campagne de financement pour le projet de Maison de soins palliatifs de la Baie-des-Chaleurs. C’est le genre d’initiative qu’on voit beaucoup dans la région. »

 

Élodie Thomas est infirmière aux soins intensifs et à l’urgence à l’hôpital de Maria. Installée dans la Baie-des-Chaleurs depuis plusieurs années, elle a réussi à trouver son équilibre entre sa vie professionnelle bien remplie et sa vie personnelle, elle qui est une grande amatrice de plein air.

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Rachel Thomas

« On s’est marié à Carleton en 2022 et l’idée est née durant notre nuit de noces, dans les géodomes du mont Saint-Joseph. Parce qu’on regardait en bas et on se disait qu’on serait dont bien ici. Tandis qu’en ville, on commençait à se rendre compte qu’on était toujours à la course. »

 

« On avait tous les deux un bon emploi, les enfants allaient à une excellente école, on avait même un chalet dans le Nord. Mais, dans le fond, on ne profitait de rien. Parce que même quand on allait au chalet, c’était comme si on n’y était pas vraiment, car il y avait toujours du stress. »

 

« Nos enfants avaient commencé à nous dire qu’ils voulaient changer d’école, parce qu’ils sentaient que c’était trop centré sur la performance. Alors, quand on est revenu de notre mariage en Gaspésie, on leur a demandé s’ils voulaient y déménager. Tant qu’à changer d’école, on pourrait changer complètement de vie. »

 

« J’avais vu une annonce où Physiothérapie Amplitude cherchait des physiothérapeutes en Gaspésie. Alors, j’ai envoyé mon CV en expliquant mes spécialités. Je suis massothérapeute, mais je suis aussi kinésithérapeute et orthothérapeute. Et ça fait 16 ans que je travaille conjointement avec des physiothérapeutes, des orthopédistes, des chirurgiens, des médecins sportifs, des infirmières, des ostéopathes et des acupuncteurs, comme consultante dans des cliniques multidisciplinaires. »

 

« Chez Physiothérapie Amplitude, ils étaient ravis d’avoir quelqu’un comme moi, même si c’était quelque chose de nouveau. Parce que je suis travailleuse autonome, mais je fais aussi partie de leur équipe. En arrivant, j’ai dit à la blague que je voulais guérir toute la Baie-des-Chaleurs, mais je n’avais pas tout à fait tort, parce que mon horaire est déjà plein et ça n’a même pas pris un an! »

 

« Quand on est déménagé, mes parents ont décidé de mettre en vente leur maison en ville. Et en achetant notre terrain, on a fait les étapes qui permettaient à mes parents de se construire juste à côté de nous, parce qu’ils avaient toujours dit qu’ils reviendraient en Gaspésie pour leur retraite. Ils s’imaginaient peut-être plus en appartement, mais ils nous ont suivis dans notre folie et se sont construit une maison finalement. Aujourd’hui, mes parents sont à 10 pas de chez nous. »

 

« Choisir de venir vivre en Gaspésie, c’est vraiment la meilleure décision qu’on a prise de nos vies. »

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Cynthia Lemieux

Cynthia s’est installée en Gaspésie en 2018 et est enseignante au Cégep de la Gaspésie et des Îles. Avec ses deux chiens, Sherpa et Céphée, elle profite du plein air et des grands espaces.

Pourquoi as-tu choisi de t’installer en Gaspésie?

« Je n’aurais probablement pas osé venir sans Sherpa. J’avais juste ma bouvier bernois à ce moment-là. Tu sais, venir dans une ville à 8 h de route où tu ne connais personne, toute seule, je pense que j’aurais peut-être eu peur de le faire. »

« Avec Sherpa, on était comme une équipe finalement pour passer à travers tout ce qui s’en venait. Avec elle, j’ai eu la chance de rencontrer des gens tellement intéressants, vraiment des bonnes personnes. Ça facilite tellement les rencontres. À la plage, je me suis fait plein d’amis que j’ai encore aujourd’hui juste à cause de Sherpa. Je n’aurais pas osé le faire sans elle. Ç’a rendu l’expérience tellement magique de faire ça avec elle. Et elle était tellement bien! C’était vraiment le fun de la voir courir sur la plage, libre. »

Qu’est-ce qui te fais rester en Gaspésie? 

« Je pense aussi que les gens qui prennent la décision de venir ici, ce sont des gens qui vont être communautaires, portés sur l’entraide, sur la chaleur humaine, sur l’accueil. En tout cas, moi je suis comme ça et mes amis ici sont comme ça, c’est tellement le fun. Partout où on va, on est accueilli à bras ouverts. Outre l’aspect chien, c’est le fait qu’on est beaucoup de néo-Gaspésiens. Il y a comme une facilité à se faire des vrais amis rapidement. On devient comme une grande famille finalement. Quelqu’un a besoin d’aide, tout le monde y va. »

Qu’est-ce que tu as trouvé en Gaspésie que tu n’as pas trouvé ailleurs?

« Moi j’ai voyagé vraiment beaucoup, mais mis à part les beaux paysages et les belles randonnées que je pouvais trouver dans les autres pays, les autres endroits, ici c’est vraiment le fait que tu te crées des vrais amis, pas juste des amis de passage. Ça c’est unique. »

3 mots pour décrire la Gaspésie

Liberté, chaleur humaine, opportunités

La Gaspésie vue par,

Catherine Landry

Je me promenais; j’essayais des projets et j’essayais des choses un peu partout en me disant qu’un moment donné, j’allais arriver quelque part et me dire « C’est ici que j’ai envie de m’installer pour de bon, c’est ici chez nous. »

 

«Sauf que je ne soupçonnais pas que c’était en Gaspésie.»

 

«Je venais de revenir d’un projet en Bolivie et je ne savais pas ce que je ferais par la suite. J’étais revenue en Gaspésie parce qu’on fêtait les 60 ans de ma mère, mais je ne suis jamais repartie finalement, parce que j’ai saisi une opportunité professionnelle.»

 

«Après quelques mois, je me suis rendu compte que je l’avais trouvé, ce que je cherchais un peu partout, à travers les voyages et les expériences. Ce sentiment d’être à la bonne place, d’être vraiment bien. Et je l’ai encore, 12 ans plus tard.»

 

«Toutes les expériences que j’ai vécues, elles se sont consolidées par les opportunités que j’ai eues ici. Depuis quelques années – précisément en Gaspésie -, j’utilise toute l’expertise, les connaissances et les apprentissages que j’ai acquis ailleurs au Québec, au Canada et à l’international en enseignement, en langues, en intervention ou en relations interculturelles.»

 

«J’ai eu la chance d’avoir des mandats qui m’ont fait rencontrer tellement de gens d’ailleurs, en plus de pouvoir mettre la région en valeur. Je me considère vraiment privilégiée d’avoir pu faire tout ça depuis que je suis revenue en Gaspésie.»

3 mots pour décrire la Gaspésie

  • Simple
  • Généreuse
  • Surprenante

Catherine Landry est revenue s’installer à Maria, où elle a grandi, après une douzaine d’années à l’extérieur de la région. Elle est conseillère en développement de l’attraction et de l’intégration au sein de la Stratégie Vivre en Gaspésie. La curiosité, l’empathie et la passion de Catherine font d’elle une alliée stratégique pour la région.

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Gaspésien(ne) de retour en région

Jessie Trudel-Langlois

Installée à l’Anse-à-Beaufils, Jessie Trudel-Langlois est bien connue dans la communauté.

Membre du comité organisateur de la Saucette au profit d’Opération Enfant Soleil avec ses cousines, à Percé, elle s’est également impliquée auprès du Comité Jeunesse de Cap d’Espoir pendant 5 ans. Plus récemment, elle a mis sur pieds Loisirs Percé, un organisme qui a été créé dans le but de relancer le camp de jour du village, qui était voué à disparaître.

« Nous ne pouvions pas laisser nos familles sans service. Nous avons relevé nos manches et nous avons mis sur pieds un camp de jour qui accueille aujourd’hui des enfants de partout au Québec pendant la saison estivale. Cette année, nous entamerons notre 4e été de service. »

Pour la femme de 27 ans, s’impliquer dans sa communauté est tout naturel.

« Quand on me demande si j’ai des enfants dans la vie, je réponds souvent à la blague que je n’en ai pas, mais que j’en ai TROP! Les enfants de ma communauté sont les miens. On m’a toujours dit que ça prenait un village pour élever un enfant, et moi, j’y crois! Dans la vie, je suis éducatrice à l’enfance de formation, recyclée en secrétaire d’école. Je travaille à la même école depuis les 8 dernières années, école que j’ai moi-même fréquentée étant enfant. »

C’est grâce à Jessie – et à toutes les personnes qui s’impliquent dans nos collectivités – que la vie communautaire gaspésienne est aussi riche.

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