Elodie Thomas - Vivre en Gaspésie

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Élodie Thomas

« En 2020, j’ai quitté la Gaspésie; je suis partie en Martinique pour deux ans. Finalement, j’ai pleuré les six premiers mois parce que je m’ennuyais de ma vie dans la région et de mes amis; je m’ennuyais même de l’hiver. C’est pour ça que j’ai fait le choix de revenir. »

 

« Ici, chaque patient fait partie de la famille de quelqu’un de l’hôpital. Il y a un non-anonymat – qui peut déranger parfois au début – mais qui en même temps fait en sorte que notre façon de traiter les patients est beaucoup plus humaine. Et ça, c’est directement en lien avec mes valeurs. »

 

« Le fait qu’on soit dans un si petit milieu, ça donne aussi des rapports différents. L’espèce de hiérarchie qu’on retrouve parfois, dans le milieu hospitalier, ça s’applique différemment ici. En tant qu’infirmière, j’ai l’impression d’avoir mon mot à dire dans la prise de décision du plan de soins du patient. Les médecins nous demandent souvent ce qu’on en pense ou de quelle façon on ferait les choses. Je n’ai pas connu ça dans les centres urbains ni en France. »

 

« En Gaspésie, je me sens chez moi, je me sens à ma place dans la société. Mes valeurs rejoignent beaucoup plus les valeurs québécoises aujourd’hui. Il y a un côté communautaire très fort, les gens s’entraident beaucoup. Justement, en décembre prochain, je vais courir 134 km pour traverser la Martinique du Nord au Sud, dans le cadre d’une campagne de financement pour le projet de Maison de soins palliatifs de la Baie-des-Chaleurs. C’est le genre d’initiative qu’on voit beaucoup dans la région. »

 

Élodie Thomas est infirmière aux soins intensifs et à l’urgence à l’hôpital de Maria. Installée dans la Baie-des-Chaleurs depuis plusieurs années, elle a réussi à trouver son équilibre entre sa vie professionnelle bien remplie et sa vie personnelle, elle qui est une grande amatrice de plein air.

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