Josianne est venue retrouver son conjoint en Gaspésie au printemps 2020. Après son stage, elle a tout de suite été embauchée par le CISSS de la Gaspésie. Josianne et son conjoint sont présentement en train de se construire une maison à Bonaventure.
Pourquoi as-tu choisi la Gaspésie?
« Depuis que je suis ado, je sais que je ne resterai pas à Rimouski. J’avais un feeling que j’allais aller ailleurs. Et quand je voyais des Gaspésiens, on dirait que ça touchait quelque chose en dedans de moi. Ils se présentaient toujours comme étant des Gaspésiens en premier et je trouvais ça tellement beau. Je suis comme tombée en amour avec les gens, mais aussi avec la beauté des paysages. Oui, à Rimouski, j’avais accès à ça, on a le fleuve et tout. Mais en Gaspésie, ce n’est pas pareil. Il y a de quoi de spécial, c’est comme magique. Depuis que je suis ici, on dirait que je suis une nouvelle personne. Même mes parents me le disent. On dirait que je suis vraiment plus sociable et plus ouverte. Je me suis recentrée sur ce qui est essentiel. »
Qu’est-ce que tu aimes de la Gaspésie?
« Ça fait 6 ans que je suis avec mon conjoint, qui vient de Newport, et ça faisait longtemps qu’on se disait qu’un des deux allait venir rejoindre l’autre. Mais, depuis le début, je me disais toujours : « Moi, je n’irai pas en Gaspésie », parce que je ne connaissais pas vraiment ça. Et puis, la pandémie est arrivée et là, je me suis levée un beau matin et, juste comme ça, j’ai dit à mon conjoint : « Sais-tu quoi? Je m’en viens! » J’avais envoyé une demande de stage à Rimouski et, en l’espace d’une semaine, j’avais changé ma demande pour Chandler. J’ai été acceptée tout de suite et j’ai même travaillé dans mon domaine le premier été. Ça va bientôt faire deux ans que je suis ici et je ne changerais pas ma décision. Je n’en reviens tellement pas que j’ai passé autant d’années à dire que je ne viendrais pas en Gaspésie. Je n’en reviens pas aujourd’hui, parce que vivre ici, c’est tellement différent. »
3 mots pour décrire la Gaspésie
Simplicité. Apaisante. Familiarité.